LA PHOTO. Le fruit du baobab, nouvelle coqueluche des foodistas
Il y avait déjà en Europe la lubie de l'avocat, il y a désormais la mode du fruit du baobab, appelé aussi «pain de singe». Riche en vitamine C, calcium et magnésium, sa chair au goût citronné peut être réduite en poudre et mélangée à des smoothies ou saupoudrée sur des céréales. Ses vertus antioxydantes font de ce fruit un super-aliment en vogue. Une aubaine pour les producteurs du Sénégal.
Taerou Dieuhiou cueille les fruits des baobabs en grimpant sur les troncs Dans sa Casamance natale, au sud du Sénégal, le jeune fermier et père de famille se frotte les mains. Son activité, longtemps cantonnée au marché local, prend de l'ampleur. «Je gagne plus pour chaque sac», dit-il. Les affaires n'ont jamais été meilleures. Alors que le baobab, arbre gigantesque symbole de la savane africaine jusqu'à Madagascar, est menacé par le réchauffement, la demande de son fruit à coque dure décolle à l'export. Selon le groupe industriel African Baobab Alliance, les exportations de fruits de baobab sont passées de 50 tonnes en 2013 à 450 tonnes en 2017, pour atteindre, selon les prévisions, les 5.000 tonnes d'ici à 2025.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.