Vous pourrez également découvrir son travail lors du FestiWall 2018, premier festival parisien dédié au street art et aux cultures urbaines, le week-end du 19 et 20 mai. Cet événement est organisé par l’association De l’Amour et des Murs!, la galerie d’art The Wall 51 et la Mairie du 19e arrondissement de Paris. Sitou Matthia est né au Togo, où il a suivi des études de finances. Il a réalisé son premier mur peint en 2003 et a créé dans son pays un studio d’arts graphiques dédié à la sérigraphie et au street wear. Après avoir beaucoup voyagé en Afrique de l’Ouest et Centrale, il se prend de passion pour le street art et décide alors de se consacrer entièrement à sa passion, la culture urbaine, «un vecteur fort de communication et de cohésion». Comme il explique dans un entretien sur le blog Street/Art de Richard Tassart, «je peins des visages que j’ai vus, dans mon enfance ou plus récemment. Comme j’ai grandi en Afrique, les visages ont des traits africains. Je peins aussi des animaux comme le caméléon. Pour moi, le caméléon reflète l’homme parce que l’homme peut changer d’une seconde à l’autre. Le caméléon posé sur un mur prend les formes et les couleurs du mur. Parfois mes thèmes sont politiques, mais pas en ce moment. (…) Le street art aujourd’hui, chez moi, au Togo, se développe. Il en est de même au Bénin et plus généralement, en Afrique.» Sitou vit actuellement en France.