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Ethiopie: à la découverte de l’ethnie Bench avec le photographe Hans Silvester

Article rédigé par Catherine Le Brech
France Télévisions
Publié Mis à jour
Hans Silvester, photographe, mais aussi voyageur et infatigable militant environnemental, sillonne l’Afrique depuis plus de 15 ans. Il travaille sur les territoires qui subissent de graves mutations et sur les peuples menacés de disparition. Dans son livre «Bench», paru aux éditions Actes Sud, il part à la rencontre de ce peuple qui vit dans le sud de l’Ethiopie.

«Personne jusqu’alors ne s’était intéressé à la beauté de ces fresques et à la fascinante créativité des Bench… Témoignages d’une civilisation agro-pastorale qui perdure au XXIe siècle. Il est vrai que pour accéder à ces montagnes que ne dessert aucune route, il faut donner du temps au temps», raconte Hans Silvester.

sont avant tout paysans et agriculteurs. Ils préfèrent vivre dans des maisons isolées et des petits hameaux que dans des villages. La grande majorité se trouve à 600 kilomètres au sud d’Addis-Abeba sur un territoire montagneux, variant de 1.600 à 3.000  mètres d’altitude. Le climat y est tropical mais très sain.  (Hans Silvester)
mais chacun dans deux parties distinctes. Le sol à l’intérieur de la maison est constitué de terre mélangée à de la bouse de vache séchée et à des fibres d’herbe. (Hans Silvester)
car les paysans n’hésitent pas à occuper toutes les surfaces, qu’elles soient planes ou en pente. Partout les Bench sèment et plantent. La mécanisation n’existe pas. Les champs sont préparés à la houe ou à l’aide d’une charrue tirée par des zébus.  (Hans Silvester)
Mais à la saison des pluies, l’eau s’infiltre dans les murs et provoque des dégâts importants car il n’y ni ciment, ni chaux.  (Hans Silvester)
que les Bench peignent l’intérieur et/ou l’extérieur de leurs maisons. Ici pour étaler les terres ocre et rouges sur les murs, pas de pinceau mais juste les doigts. Cette époque correspond aussi à la pleine saison des travaux dans les champs. Et beaucoup n’ont pas le temps de décorer leurs demeures.  (Hans Silvester)
sont un peu les animaux de compagnie des enfants Bench. Ils s’amusent beaucoup avec eux. Les filles aiment les prendre dans leur bras. Les câliner. (Hans Silvester)
L’harmonie des couleurs, des maisons peintes et des animaux est grandiose», raconte le Hans Silvester. (Hans Silvester)
qui ne demande plus de réparations régulières. Ceux qui ont pu construire un habitat moderne gardent les anciennes huttes pour les animaux. Et rompent un peu de l’harmonie avec la nature. (Hans Silvester)

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