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Coup de froid sur les relations franco- tchadiennes

Nicolas Sarkozy affirme qu'il ira chercher les derniers Français au Tchad. N'Djaména rétorque que la justice se fera au Tchad. Une passe d'armes qui ne facilite pas la tâche des avocats français, arrivés à N'Djaména.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (Radio France © REUTERS / Philippe Wojazer)

Les relations franco-tchadiennes se sont sensiblement refroidies depuis hier et la déclaration du chef de l’Etat français sur Eric Breteau notamment, mais aussi ses compagnons de cellule français. En affirmant qu’il irait aussi les chercher, il a provoqué l’ire des autorités tchadiennes. Le président tchadien Idriss Deby, a assuré que "la justice se fera ici au Tchad" et qu'il n'était "pas question pour le moment" d'extrader les six Français. Des réactions fortes qui ont poussé hier soir le porte-parole de l’Elysée, David Martinon à apporter quelques précisions.

Les avocats des Français sont arrivés hier soir à N'Djaména. Pour maître Gilbert Collard, il est temps de passer de l'aspect politique et diplomatique que cette affaire a pris, à un aspect purement juridique. Et dans cette perspective, la déclaration de Nicolas Sarkozy ne facilite pas la tâche des avocats.

Les trois journalistes revenus du Tchad dimanche soir ont été auditionnés hier par la brigade des mineurs. Le reporter de Capa, Marc Garmirian, la journaliste de France 3 Méditerranée, Marie-Agnès Peleran, et le photographe du collectif Synchro X, Jean-Daniel Guillou, ont été entendus successivement dans la journée. Les trois journalistes restent poursuivis par la justice tchadienne pour "enlèvement de mineurs", "escroquerie" ou "complicité".

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