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LA PHOTO. Les soldats mutins tirent en l'air à Abidjan, ville fantôme

Les mutineries qui secouent la Côte d'Ivoire depuis quatre jours se poursuivent ce lundi 15 mai à Bouaké (centre), mais aussi à Abidjan, où la situation est très tendue. Les soldats mutins réclament des primes non payées.
Article rédigé par Mohamed Berkani
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 1min
Les mutins ont pris l'habitude de tirer en l'air pour montrer leur mécontentement et effrayer la population civile. Dans la capitale économique Abidjan, de nombreux tirs étaient audibles en provenance des deux camps militaires d'Akouedo (est), formant la plus grande caserne du pays. Le lycée français Blaise Pascal qui se trouve non loin de la zone a été fermé.
 
Les mutins réclament les reliquats des primes promises par le gouvernement après les mutineries de janvier qui ont ébranlé le pays. A l'époque, ils avaient demandé 12 millions de francs CFA de primes (18.000 euros) pour chacun d'eux (des sommes importantes pour le pays), et obtenu le versement dès janvier de 5 millions (7.500 euros). Les 7 millions restants devaient être versés par tranche à partir de mai.

Le 11 mai 2017, un représentant de soldats avait annoncé renoncer aux revendications financières, lors d'une cérémonie en présence du président ivoirien Alassane Ouattara et d'autres soldats, qui se voulait un point final à la protestation des forces de sécurité. Loin d'apaiser la situation, cette cérémonie a déclenché un nouveau mouvement d'humeur dans ce pays d'Afrique de l'Ouest durement touché par l'effondrement des cours du cacao, vital pour son économie et dont il est le premier producteur mondial. (ISSOUF SANOGO / AFP)

Le mouvement des mutins s'étend en Côte d'Ivoire. Les mutins ont pris l'habitude de tirer en l'air pour montrer leur mécontentement et effrayer la population civile. Dans la capitale économique Abidjan, de nombreux tirs étaient audibles en provenance des deux camps militaires d'Akouedo (est), formant la plus grande caserne du pays. Le lycée français Blaise Pascal qui se trouve non loin de la zone a été fermé.
 
Les mutins réclament les reliquats des primes promises par le gouvernement après les mutineries de janvier qui ont ébranlé le pays. A l'époque, ils avaient demandé 12 millions de francs CFA de primes (18.000 euros) pour chacun d'eux (des sommes importantes pour le pays), et obtenu le versement dès janvier de 5 millions (7.500 euros). Les 7 millions restants devaient être versés par tranche à partir de mai.

Le 11 mai 2017, un représentant de soldats avait annoncé renoncer aux revendications financières, lors d'une cérémonie en présence du président ivoirien Alassane Ouattara et d'autres soldats, qui se voulait un point final à la protestation des forces de sécurité. Loin d'apaiser la situation, cette cérémonie a déclenché un nouveau mouvement d'humeur dans ce pays d'Afrique de l'Ouest durement touché par l'effondrement des cours du cacao, vital pour son économie et dont il est le premier producteur mondial.

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