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Côte d'Ivoire : Gbagbo déterminé à "ne pas céder"

Ce 1er janvier s'annonçait comme la journée de tous les dangers en Côte d'Ivoire : Alassane Ouattara, le président élu et reconnu comme tel par la communauté internationale, avait donné jusqu'à hier soir au président sortant Laurent Gbagbo pour qu'il quitte le pouvoir. _ Hors de question, lui répond ce dernier à l'occasion de voeux télévisés.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (Radio France ©REUTERS/Thierry Gouegnon)

Pour les Ivoiriens, 2011 a commencé comme 2010 s'était terminée : dans un pays en pleine crise politique et institutionnelle, avec deux présidents se disputant le pouvoir et avec des risques réels de guerre civile.
_ Cela n'a pas empêché le chef de l'Etat en place, Laurent Gbagbo, de souhaiter hier soir une "bonne année" à ses compatriotes. Ses voeux étaient retransmis par la télévision d'Etat, et il en a profité pour adresser une fin de non-recevoir à Alassane Ouattara : "nous n'allons pas céder, a affirmé Gbagbo, accusant son rival de "tentative de coup d'Etat menée sous la bannière de la communauté internationale".

Fort de ce soutien international, Ouattara ne veut pas non plus jeter l'éponge : dans son propre discours de voeux jeudi, il s'est montré
confiant, annonçant pour 2011 "la rupture avec les dix années de souffrance, de
pauvreté et de mort" du régime Gbagbo.
_ Mais il reste confiné avec son propre gouvernement à l'hôtel du Golf d'Abidjan.

Lundi, les trois émissaires de la Communauté
économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) seront de retour à Abidjan : les présidents du Bénin, de Sierra Leone et du Cap-Vert vont tenter une nouvelle fois d'obtenir le retrait de Laurent Gbagbo.
_ Leur précédente tentative s'était soldée par un échec.

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