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Vidéo "Il faut écouter" les jeunes armés, selon la présidente centrafricaine

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"Il faut écouter" les jeunes armés," connaître leurs attentes" dit la présidente centrafricaine (AFP et REUTERS)
Article rédigé par franceinfo
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Catherine Samba Panza, présidente de transition nouvellement nommée et favorablement accueillie par la population, veut s'attaquer immédiatement au fléau des groupes armés.

Catherine Samba Panza, présidente de transition de la Centrafrique nouvellement nommée et favorablement accueillie par la population, veut s'attaquer immédiatement au fléau des groupes armés circulant dans tout le pays, avec le défi de proposer un autre avenir aux jeunes qui prennent les armes.

S'exprimant mardi devant la presse à Bangui, mardi 21 janvier, Catherine Samba Panza a souligné que "nous avons des milliers de jeunes qui ont des armes, qui sont soit dans la Séléka [combattants à majorité musulmane], soit anti-balaka. Si on lâche ces jeunes dans la rue, on n'aura pas résolu le problème", a-t-elle relevé.

"Il faut les écouter, connaître leurs attentes, analyser si c'est réaliste ou pas. Ce qui est faisable sera faisable, ce qui ne sera pas faisable, je le leur expliquerai", a-t-elle promis. Or, dans l'immédiat, le pays se trouve face à une muraille budgétaire. Les caisses de ce qui reste de l'Etat centrafricain sont totalement vides.

Au moins dix morts mercredi à Bangui

Les soldats de l'opération Sangaris et de la Misca quadrillent en permanence Bangui pour calmer les ardeurs des centaines de milliers de manifestants anti-balaka (à majorité chrétienne) qui veulent en découdre.

Au moins dix personnes ont été tuées mercredi à Bangui lors de nouvelles violences opposant des combattants musulmans ex-Séléka à des civils et à des miliciens chrétiens anti-balaka, ont indiqué à l'AFP des témoins.

Sous couvert d'anonymat, ces témoins ont indiqué avoir vu les cadavres de six ex-rebelles Séléka et de quatre civils chrétiens près de la prison centrale de la capitale centrafricaine, non loin du camp Kasaï où sont cantonnés d'ex-rebelles. Une source diplomatique occidentale a fait état de la mort de quatre ex-Séléka.

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