Cet article date de plus de dix ans.

Sangaris tente de désarmer la Centrafrique

L’Assemblée nationale a autorisé le 25 février 2014 la prolongation au-delà de quatre mois de l’opération française en Centrafrique. Une prolongation rendue nécessaire par la difficulté à ramener le calme dans le pays.
Article rédigé par Jacques Deveaux
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
Soldat français en Centrafrique. (AFP)

La Centrafrique est toujours sous tension. Une tension que des journalistes de France 2 ont pu mesurer en accompagnant une patrouille de l’armée française. 2000 hommes pour la France, 6000 pour les pays africains de la Misca sont engagés sur le terrain. Et la mission est risquée. La Misca a payé un lourd tribut en perdant 19 hommes. De son côté, la France compte trois morts dont deux au combat.

Ramener le calme dans Bangui est une chose. Une autre est de sécuriser les campagnes, souvent difficiles d’accès. Ici, les groupes d’auto-défense font régner leur loi et acceptent difficilement de désarmer.
Ils sont chrétiens, équipés de machettes et parfois d’armes à feu, ils sont accusés de faire la chasse au musulmans.

Au cours de cette patrouille, on mesure l’immensité de la tâche. La paix ne reviendra pas bien vite s’il n’y a pas plus de soldats pour désarmer la population.

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