Centrafrique : vive tension à Bangui où l'aéroport est fermé
des échanges de tirs, tantôt nourris, tantôt sporadiques, ont raisonné jusque tard dans la nuit dans la capitale centrafricaine.
La violence envahit à nouveau les rues de Bangui. L'aéroport a été fermé dans la capitale centrafricaine alors que des tirs d'armes lourdes et légères ont été entendus dans les quartiers nord jusqu'à tard dans la nuit de vendredi à samedi 11 octobre.
Il n'y a toujours pas de bilan des affrontements, mais la ville est secouée par des violences depuis mardi soir qui ont fait au moins 10 morts, dont un Casque bleu pakistanais. Les échanges de tirs, tantôt nourris, tantôt sporadiques, de la nuit dans les quartiers nord feraient suite à des accrochages dans le quartier de Boy-Rabe entre des anti-balaka (ces miliciens majoritairement chrétiens qui avaient lancé la chasse aux musulmans au début de l'année) et des soldats onusiens, burundais et français. Les anti-balaka, réclament la démission de la présidente de transition Catherine Samba Panza.
Vols suspendus
L'aéroport de la capitale, proche des quartiers les plus touchés par les affrontements, a été fermé. "Les vols à destination de Bangui sont provisoirement suspendus en raison de la situation", selon une source aéroportuaire. Des individus ont été signalés vendredi soir sur le tarmac de l'aéroport. Ils ont été dispersés par des tirs de gaz lacrymogène tirés par les forces internationales.
Le calme semblait revenu samedi matin, mais la ville était toujours paralysée par une grève des chauffeurs de taxis. Ils protestent contre la mort de l'un des leurs, tué par des musulmans.
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