Nigeria : les otages sont retenus "en deux groupes", selon Hollande
Les ravisseurs des Français sont cernés par les forces nigérianes, selon une source militaire nigériane. Plus tôt jeudi, le ministère des Affaires étrangères français a démenti la libération des otages.
L'étau se resserre-t-il au Nigeria autour des preneurs d'otages ? Selon une source militaire nigériane, les forces de sécurité nigérianes ont encerclé, jeudi 21 février, les ravisseurs des sept Français enlevés mardi dans le nord du Cameroun. Elles s'emploiraient à obtenir leur libération, annoncée par erreur plus tôt jeudi. Selon François Hollande, les otages sont retenus "sans doute en deux groupes". Francetv info fait le point sur la situation.
Les otages ont-ils été séparés ? "Sans doute"
François Hollande a indiqué jeudi en début de soirée que la France était "en pleine coopération avec les autorités nigérianes et camerounaises pour localiser" les otages. "Pour le moment, le mieux est de travailler dans la discrétion pour d'abord identifier la place exacte où seraient retenus, sans doute en deux groupes, nos ressortissants et comment nous pourrions les faire libérer dans les meilleures conditions", a-t-il ajouté.
Les ravisseurs sont-ils cernés ? Peut-être
L'information provient pour l'instant d'une seule source, une source militaire nigériane citée par Reuters. D'après celle-ci, l'armée a localisé les otages et leurs ravisseurs entre les localités de Dikwa et de Ngala, dans l'extrême nord-est du Nigeria. Dikwa est distant de moins de 80 km de la frontière camerounaise, où les trois adultes et les quatre enfants français ont été enlevés mardi. Contacté par francetv info, le Quai d'Orsay n'a pas souhaité commenter cette information sur ce sujet "si sensible".
Les otages sont-ils libres ? Non
Le ministère des Affaires étrangères français a démenti officiellement, jeudi, la libération du couple, de leurs quatre enfants âgés de 5, 8, 10 et 12 ans, et de leur oncle. Une source militaire camerounaise citée par l'AFP avait affirmé, jeudi matin, que la famille avait été retrouvée saine et sauve par les autorités nigérianes, dans une maison abandonnée dans le nord du Nigeria. Une heure plus tard, le ministre de la Communication camerounais avait démenti cette information, avant que l'armée nigériane ne fasse de même.
Entre temps, en France, le ministre délégué aux Anciens combattants, Kader Arif, a affirmé dans l'enceinte de l'Assemblée nationale que "les otages au Cameroun [avaient] été libérés". Il est ensuite revenu sur ses propos, précisant qu'"il n'y a pas de confirmation officielle" d'une libération, avant le démenti final du Quai d'Orsay.
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