Burundi : 20 personnes, dont des enfants et des femmes enceintes, ont été tuées par un groupe rebelle, annonce le gouvernement
Vingt personnes, dont 19 civils, ont été tuées au Burundi dans une attaque revendiquée par le groupe rebelle RED-Tabara, a annoncé samedi 23 décembre le gouvernement. L'assaut a été mené vendredi soir dans la localité de Vugizo, située à une vingtaine de kilomètres de la capitale économique Bujumbura et frontalière de la République démocratique du Congo.
C'est en RDC que se trouve la base arrière de RED-Tabara (Résistance pour un Etat de droit au Burundi), principal groupe armé combattant le régime dirigé depuis 2020 par Evariste Ndayishimiye. Dans un communiqué, le gouvernement affirme que cette "attaque lâche" a délibérément visé les civils, tuant "12 enfants, parmi lesquels cinq de moins de cinq ans, trois femmes dont deux enceintes, et cinq hommes dont un des policiers qui intervenaient pour secourir les civils".
Une position militaire visée ?
Neuf autres personnes ont été blessées et hospitalisées, ajoute le gouvernement. Ce dernier condamne un "acte terroriste, ignoble et barbare".
Le groupe RED-Tabara a affirmé que ses "combattants (...) basés au Burundi ont attaqué le poste-frontière de Vugizo" et que "9 militaires et 1 policier ont été tués", dans un message sur X. Deux sources militaire et sécuritaire ont déclaré à l'AFP que l'attaque avait visé une "position militaire".
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.