Sahel : aucune revendication terroriste pour les deux otages français
Suite à la libération des deux otages français vendredi 10 mai, le journaliste Marc de Chalvron, en duplex de Ouagadougou (Burkina Faso), n'évoque aucune revendication terroriste.
Alors que Patrick Picque et Laurent Lassimouillas, otages français retenus au nord du Burkina Faso, ont été libérés vendredi 10 mai, les motivations des auteurs du rapt sont méconnues. Les pistes de l'État islamique et d'Al-Qaïda ont été avancées, mais aucun des deux groupes n'a fait de revendications.
"Il n'y a pas eu de revendication à cet enlèvement. Ce que l'on peut dire c'est qu'au nord du Burkina, il y a des groupes aussi bien liés à Al-Qaïda qu'au groupe État islamique. Ce qu'on a appris de source militaire française, c'est que les otages étaient convoyés vers le Mali pour être remis à la Katiba Macina qui elle, est liée à Al-Qaïda", détaille Marc de Chalvron pour France 3.
Les otages accueillis par le président samedi 11 mai
"La surprise des militaires français a été de découvrir au cours de cette opération qu'il n'y avait pas que des otages français, mais qu'il y avait également une otage américaine et une otage sud-coréenne. Il y avait six ravisseurs qui accompagnaient les otages. Quatre ont été tués et deux sont officiellement en fuite (...) Les otages français et l'otage sud-coréenne vont être transportés à Paris et vont être accueillis par le président de la République à Villacoublay", conclut le journaliste. Emmanuel Macron va recevoir les otages samedi 11 mai aux alentours de 17 heures.
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