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BHL prend la défense de l’Arche de Zoé et tacle Nicolas Sarkozy

Invité ce matin de France Info, Bernard-Henri Levy a condamné « l’irresponsabilité, l’inconscience, le coté farfelu » de l’opération menée par les humanitaires français mais sans pour autant a-t-il dit « marcher sur la tête » : les Français actuellement détenus au Tchad « n’ont pas commis un crime contre l’humanité et la façon dont on traite ces gens, dont on a commencé par les abandonner, dont on leur jette la pierre et dont par conséquent on est en train d’oublier le drame du Darfour me semble en revanche inconcevable ».
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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« C’est une prise d’otage comme l’affaire des infirmières bulgares »

Pour le philosophe qui était ce matin très en colère sur l’évolution de ce dossier, la France doit maintenant «résister au chantage : on est en train de voir se reproduire l’affaires des infirmières bulgares, une prise d’otage à l‘échelle d’un Etat, c’est comme ça que ça s’est passé en Lybie...Lorsque le président tchadien, un président corrompu qui laisse des enfants s’enrôler dans des milices sur son territoire se permet d’accuser ces français qui sont des andouilles, qui sont des inconscients, de pédophilie ou de trafic d’organes, on se dit que vraiment la ficelle est un peu grosse et qu’on est entré dans un bras de fer qui s’appelle du chantage… »

Autre sujet de mécontentement de Bernard Henri-Levy, l'attitude du Président français qui n'a "pas tenu parole":

" Nicolas Sarkozy a fait campagne en disant qu’il refusait que le Darfour soit un détail due 21ème siècle, qu’il ferait du Darfour une des priorités diplomatiques. Cette pauvre mesure qui était le corridor humanitaire, elle a été avancé et aussitôt rejeté...
Quant à la force internationale d’interposition, , qui l’attend ? Sûrement pas le colonel Khadafi, sûrement pas le président Déby, qui sont en train de sauter sur ce prétexte de l’Arche de Zoé, pour probablement faire obstacle du déploiement de la force et pour que les crimes au Darfour continuent de se perpétrer à huit clos et à petits bruits.

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