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Barack Obama au Ghana pour l’Histoire

Le président américain est arrivé vendredi soir au Ghana pour sa première visite officielle sur le continent africain. Ce samedi, Barack Obama a présenté aux parlementaires ghanéens ses priorités pour l’Afrique, affirmant que l'avenir du continent appartenait "aux africains eux-mêmes".
Article rédigé par franceinfo
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Barack Obama effectue ce week-end sa première visite en Afrique Noire en tant que Président des Etats-Unis. Et c’est le Ghana qui a été choisi par l’hôte de la Maison Blanche, notamment grâce à son bilan démocratique et sa stabilité politique. Une visite historique pour Barack Obama dont le père était kényan.

Après un entretien avec son homologue Ghanéen, John Atta Mills, le président américain a prononcé un discours au Parlement à Accra, la capitale. Discours pendant lequel il s’est notamment engagé à mettre fin aux pratiques antidémocratiques et à la corruption, affirmant que "le développement dépend de la bonne gouvernance. C’est un ingrédient qui a fait défaut pendant beaucoup trop longtemps, dans beaucoup trop d’endroits". Le président américain s’est aussi dit favorable à augmenter l’assistance des Etats-Unis "aux individus et aux institutions responsables, en faisant porter l’effort sur le soutien aux règles de bonne gouvernance".

Barack Obama a par ailleurs souhaité s’engager pour aider le continent africain face aux conflits politiques, aux maladies ou encore au sous-développement économique. Reconnaissant le poids du colonialisme, le président a toutefois affirmé qu’ "il est facile de montrer les autres du doigt, de rejeter la faute sur les autres… Mais l’Occident n’est pas responsable de la destruction de l’économie zimbabwéenne au cours de la dernière décennie, ou des guerres où on enrôle les enfants dans les rangs des combattants".

Moment fort du discours, Barack Obama a déclaré que "l’avenir de l’Afrique appartient aux africains eux-mêmes", ajoutant que le continent aurait le soutien des Etats-Unis dans cette démarche, évoquant une réponse "mondiale".

Le président américain devait visiter par la suite le château de Cape Coast, symbole de l’esclavage, avant de regagner les Etats-Unis dans la soirée.

Camille Gignac, avec agences

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