Cet article date de plus de dix ans.

Une trentaine de morts après un mouvement de foule lors d'un concert de rap en Guinée

Des dizaines de personnes se sont marchées dessus lorsqu'elles ont voulu quitter la plage où était organisé ce concert qui a attiré plus de 10 000 personnes mardi soir.

Article rédigé par franceinfo avec Reuters
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Capture d'écran de la carte de Guinée, centrée sur la capitale Conakry, où 34 personnes sont mortes écrasées lors d'un concert, mardi 29 juillet 2014. ( GOOGLE MAPS)

Le spectacle, censé marquer la fin du ramadan, avait attiré plus de 10 000 personnes, dont de nombreux enfants et adolescents, mardi 29 juillet, sur une plage de Conakry, la capitale de la Guinée. Et il a tourné au drame, comme le raconte RFI. Une trentaine de personnes, dont une dizaine d'enfants, ont été tuées lors d'un mouvement de foule survenu à l'occasion de ce concert de rap.

Comme le raconte un témoin à Guinée News, "c'est à la sortie qu'il y a eu une bousculade, les uns ont marché sur les autres. (...) Il y a eu beaucoup de morts." Un policier a décrit la scène à l'AFP : "Quand la foule a voulu sortir, il y avait une corde qui barrait le passage et ceux qui étaient derrière ont poussé la foule, il y a eu des gens qui sont tombés, donc une panique générale."

Une semaine de deuil national

Des dizaines de personnes ont également été blessées et admises à l'hôpital où les familles se sont ruées toute la nuit pour identifier les corps des victimes. "Il y a actuellement 34 corps à la morgue, et la liste des blessés ne cessent de s'allonger", indique une source médicale.

Marquée par ce "drame tragique", la présidence de Guinée a décrété une semaine de deuil national après un Conseil des ministres extraordinaire. Le directeur général de l'agence guinéenne des spectacles a été démis de ses fonctions dans la foulée. Une enquête a été ouverte, et confiée au procureur de la République de Dixinn, "pour situer les responsabilités".

Cette bousculade mortelle tombe au plus mal pour les services médicaux guinéens, qui font face à une épidémie d'Ebola dans la région depuis février, faisant plus de 670 morts selon l'OMS.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.