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Au lendemain du départ de Ben Ali, des tanks dans les rues de Tunis

Alors que le président de la Chambre des députés, Fouad Mebazzaâ, a été chargé ce matin par le Conseil constitutionnel d'assurer l'intérim de la présidence de la République, l'ambiance reste tendue dans les rues de la capitale tunisienne. Plusieurs tanks ont fait leur apparition dans le centre-ville, notamment sur l'avenue Bourguiba, la principale artère de Tunis. L'armée fait survoler la capitale par des hélicoptères.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (Radio France ©Reuters/ Zohra Bensemra)

La police a commencé à boucler le cœur de la capitale pour limiter les rassemblements, et lutter contre les pilleurs. Des responsables de la police se déplacent, encadrés par des dizaines de policiers avec des flashballs. Ils travaillent en collaboration avec les militaires, qui semblent beaucoup plus nombreux.

Ces soldats armés arrêtent les véhicules et vérifient les voitures de location pour voir s'il n'y a pas de prisonniers à l'intérieur. Le ministère de l'Intérieur est totalement bloqué : des barrages militaires ont été dressés pour empêcher les Tunisiens de circuler.

Les mises à sac et les pillages qui ont eu lieu cette nuit se poursuivent, même si ces actes diminuent. Un des plus grands hypermarchés de Tunis, Géant, a été attaqué ce matin. D'autres grands magasins ont été pillés dans plusieurs quartiers de la capitale et au nord de la ville.

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