Au lendemain du départ de Ben Ali, des tanks dans les rues de Tunis
La police a commencé à boucler le cœur de la capitale pour limiter les rassemblements, et lutter contre les pilleurs. Des responsables de la police se déplacent, encadrés par des dizaines de policiers avec des flashballs. Ils travaillent en collaboration avec les militaires, qui semblent beaucoup plus nombreux.
Ces soldats armés arrêtent les véhicules et vérifient les voitures de location pour voir s'il n'y a pas de prisonniers à l'intérieur. Le ministère de l'Intérieur est totalement bloqué : des barrages militaires ont été dressés pour empêcher les Tunisiens de circuler.
Les mises à sac et les pillages qui ont eu lieu cette nuit se poursuivent, même si ces actes diminuent. Un des plus grands hypermarchés de Tunis, Géant, a été attaqué ce matin. D'autres grands magasins ont été pillés dans plusieurs quartiers de la capitale et au nord de la ville.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.