Arche de Zoé : Retour vers Paris du président Sarkozy avec les journalistes français et les hôtesses espagnoles
"Le juge d'instruction vient de me notifier la main levée du
mandat de dépôt conformément aux articles 248 et 249 du code de
procédure pénal", avait annoncé peu après 14h, Me Jean-Bernard Padaré, l'avocat des journalistes français Marc Garmirian (agence Capa), Jean-Daniel Guillou (agence Synchro X) et Marie-Agnès Peleran (télévision France 3 Méditerranée). Il a précisé que cette décision concernait les trois
journalistes et les quatre hôtesses de l'air espagnoles et qu'il s'agissait de libérations conditionnelles: "si la justice a besoin d'eux, on les invitera à revenir pour donner leur version des faits".
Une fois à Paris, les hôtesses de l'air espagnoles seront amenées à Madrid par un avion espagnol précise le ministre espagnol des
Affaires étrangères.
Neuf autres Européens restent incarcérés dans la capitale
tchadienne, sous le coup d'une inculpation pour enlèvement de
mineurs et escroquerie, ou complicité: les six membres de l'ONG
mise en cause et trois stewards espagnols.
Cette visite express et ces libérations interviennent alors que le juge d’instruction chargé du dossier avait entamé hier l’audition des personnes inculpées dans ce dossier.
Les journalistes et les hôtesses faisaient d’ailleurs partie du premier groupe de personnes interrogées, avec le responsable de l’association et les deux tchadiens impliqués dans l’affaire.
Comme il y a cinq mois avec les infirmières bulgares, Nicolas Sarkozy a donc pris la tête des opérations dans l'affaire de l'Arche de Zoé
Une première réaction politique
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