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Arche de Zoé : les hôtesses espagnoles arrivent à Madrid

L'avion de Nicolas Sarkozy vient d'arriver à Madrid. A son bord comme prévu, les trois journalistes et les quatre hôtesses de l'air libérés en début d’après midi par la justice tchadienne. Un peu plus tard dans la soirée, l'avion partira pour l'aéroport militaire de Villacoublay. Avec à son bord, les trois journalistes français.

franceinfo

Radio France

Publié le 01/11/2011 23:00 Mis à jour le 02/05/2014 08:57

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Les quatre hôtesses de l'air espagnoles libérées au Tchad dans le cadre de l'affaire de "L'Arche de Zoé" sont arrivées ce soir à Madrid par avion,
en compagnie du président français Nicolas Sarkozy. Après avoir quitté l'avion, elles ont été accueillies par le président du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero. L'avion, qui transporte encore les trois journalistes français libérés à N'Djamena poursuit sa route. Il arrivera vers 23h45 locales à l'aéroport militaire de Villacoublay, près de Paris.

Le scénario de cette libération a été respecté presque dans les moindres détails.
L’annonce que la justice tchadienne ordonnait la libération de 7 des personnes inculpées dans cette affaire de l’Arche de Zoé est intervenue quelques minutes à peine après l’atterrissage de l’avion présidentiel sur l’aéroport de N’Djamena. Nicolas Sarkozy s’est entretenu avec son homologue tchadien Idriss Deby avant de donner une conférence de presse.

Le président tchadien Idriss Deby Itno a également jugé "préoccupant" le cas du pilote belge âgé de 75 ans incarcéré dans l'affaire de l'association française Arche de Zoé.

"Je demanderai à la justice de voir ce cas pour que nous n'ayons pas demain entre les mains un cas de conscience", a affirmé le chef de l'Etat tchadien lors de la conférence de presse. Ce pilote, Jacques Wilmart, est poursuivi pour "complicité d'enlèvement de mineurs" pour avoir acheminé des enfants depuis la frontière tchado-soudanaise jusqu'à Abéché, dans l'est du Tchad.

Neuf autres Européens restent incarcérés dans la capitale tchadienne. Ils sont sous le coup d’une inculpation pour enlèvement de mineurs et escroquerie, ou complicité. Il s'agit des six membres de l’ONG mise en cause et trois stewards espagnols.