Otage français : "Nous ne céderons à aucun chantage", assure François Hollande
Malgré le kidnapping d'Hervé Gourdel par un groupe jihadiste en Algérie, "nous continuerons à apporter notre soutien aux autorités irakiennes", promet le chef de l'Etat.
La France ne cédera à "aucun chantage, aucune pression, aucun ultimatum, fut-il le plus odieux, le plus abject". Malgré le rapt du Français Hervé Gourdel par un groupe jihadiste en Algérie, qui menace de tuer leur otage si la France ne stoppe pas ses frappes aériennes en Irak, "nous continuerons à apporter notre soutien aux autorités irakiennes", a promis le chef de l'Etat mardi 23 septembre en marge du sommet de l'ONU sur le climat à New York (Etats-Unis).
"La dignité et le courage de la famille"
François Hollande a indiqué s'être entretenu lundi soir avec le Premier ministre algérien Abdelmalek Sellal, "pour que nous puissions coopérer au mieux et que les services puissent échanger toutes les informations utiles". "J'ai pleine confiance dans les forces de sécurité algériennes pour que tout soit fait pour que nous retrouvions notre compatriote", a-t-il ajouté.
Il a également salué "la dignité et le courage de sa famille" et a confié avoir parlé ce matin avec les parents. Le président a enfin assuré que la France avait pris "toutes les précautions nécessaires (...) pour écarter d'éventuelles menaces d'attentats".
Hervé Gourdel, 55 ans, guide de haute montagne, a été enlevé dimanche par des membres du groupe jihadiste algérien Jund Al-Khilafa (les Soldats du califat), qui a fait allégeance à l'organisation Etat islamique (EI). Les ravisseurs ont donné, lundi, 24 heures aux autorités françaises pour annoncer l'arrêt des frappes aériennes contre l'EI en Irak, un ultimatum rejeté par le gouvernement français.
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