Élisabeth Borne, la Première ministre, effectue son premier déplacement à l’étranger, en Algérie, dimanche 9 octobre. "La portée symbolique de la visite est très forte. Le voyage officiel intervient très peu de temps après celui d’Emmanuel Macron en août dernier. L’objectif, c’est donc de capitaliser sur ce dégel, de maintenir l’élan après des années de tension", explique Astrid Mezmorian, en direct d’Alger (Algérie).Graver la réconciliationQuinze ministres ont donc fait le déplacement afin de nouer des partenariats économiques mais aussi énergétiques car le gaz algérien pourrait servir d’alternative au gaz russe pour la France. "Il reste cependant encore des blocages à lever. Par exemple, l’Algérie n’a pas apprécié que la France divise par deux le nombre de visas attribués aux Algériens et de son côté la France reproche d'une certaine manière à l’Algérie de ne pas jouer totalement le jeu en matière d’immigration clandestine", rapporte la journaliste. L’objectif reste pourtant avant tout de marquer la réconciliation.