Algérie : le parti RND, principal allié du président Abdelaziz Bouteflika, réclame sa démission

France Télévisions
Publié Mis à jour
L'ancien Premier ministre, Ahmed Ouyahia, au côté d'Abdelaziz Bouteflika, le 18 septembre 2010 à Alger (Algérie). (FAYEZ NURELDINE / AFP)

Cette annonce est faite au lendemain de la demande du chef d'état-major de l'armée de déclarer le président algérien inapte pour la fonction.

Ce qu'il faut savoir

Abdelaziz Bouteflika lâché par ses soutiens. Le parti RND, principal allié du président algérien, a réclamé, dans un communiqué rendu public mercredi 27 mars, la démission de ce dernier. Cette annonce, faite par l'ancien Premier ministre Ahmed Ouyahia, intervient au lendemain de la déclaration du chef d'état-major de l'armée, qui a demandé au Conseil constitutionnel de déclarer Bouteflika inapte pour la fonction. Suivez les dernières informations en direct.

L'armée le lâche. Mardi, le chef d'état-major de l'armée algérienne, Ahmed Gaïd Salah, a prôné le lancement de la procédure prévue par l'article 102 de la Constitution, applicable quand le président de la République "pour cause de maladie grave et durable, se trouve dans l'impossibilité totale d'exercer ses fonctions" ou en cas de démission.

Une décision qui doit être votée par le Parlement. Ce sont les deux Chambres du Parlement qui, sur proposition du Conseil constitutionnel, votent à la majorité des deux tiers "l'état d'empêchement". Si "l'empêchement" se poursuit au-delà de 45 jours, le pouvoir est déclaré vacant. L'intérim se poursuit alors pendant 90 jours maximum, durant lesquels une présidentielle est organisée.