Algérie : l’incompréhension a succédé à la liesse à Alger
L'Algérie est peut-être à un tournant de son Histoire après le coup de théâtre survenu lundi 11 mars. Abdelaziz Bouteflika ne briguera pas un cinquième mandat. Après la joie dans les rues d'Alger, le scepticisme domine.
La présidentielle est reportée, Abdelaziz Bouteflika reste au pouvoir. En Algérie, on s'interroge. Pour des milliers de manifestants toujours mobilisés mardi 12 mars, les annonces du pouvoir sont loin d'être suffisantes. "Il essaie de sauver son cinquième mandat en rallongeant le quatrième et en reportant les élections. C'est inacceptable et en tant que citoyen, je ne suis pas d'accord", confie un jeune manifestant.
Nouvelles manifestations en vue
Pour la jeunesse sortie dans la rue lundi, le pouvoir a cédé face à la pression de la rue. "On vivait comme dans une prison, mais grâce à Dieu on a gagné et on va rester pacifiques jusqu'à la fin", déclare un Algérien. Après une nuit de liesse dans le centre-ville d'Alger, la colère domine. Plus que le retrait d'Abdelaziz Bouteflika, c'est le changement du système qui est demandé. De nouvelles manifestations son prévues dans les jours à venir.
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