Très clairement, le président élu jeudi 12 décembre est d'ores et déjà discrédité. Il ne sera pas reconnu par l'opinion et sa légitimité auprès des Algériens sera quasiment nulle. Le chef d'état-major de l'armée, qui pilote l'Algérie, croyait jusqu'à très récemment que la contestation allait prendre fin le 12 décembre au soir de l'élection, a confié un observateur à l'envoyée spécial de franceinfo en Algérie Anne-Charlotte Hinet.Tolérance ou répression ?Or, ce scénario paraît impossible. Les manifestant ont promis de défiler à nouveau dès le lendemain, vendredi 13 décembre. Le mouvement de colère de la population va donc continuer. Toute la question est de savoir comment va réagir le pouvoir : va-t-il continuer à le tolérer ou le réprimer ? Les prochains jours vont être déterminants, conclut la journaliste.