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Carte Voici les pays qu'il ne vaut mieux pas survoler

Le survol des zones de conflit est au cœur des préoccupations après les crashs d'un avion de Malaysia Airlines en Ukraine et celui d'un vol d'Air Algérie au Mali.

Article rédigé par Nicolas Enault
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (NICOLAS ENAULT / FRANCETVINFO)

Peut-on raisonnablement survoler une zone de conflit ? Après les crashs d'un avion de Malaysia Airlines en Ukraine, vraisemblablement abattu par les séparatistes pro-russes, et celui d'un vol d'Air Algérie au Mali, la question mérite d'être posée. Certaines compagnies, comme Air France, évitaient déjà l'Est de l'Ukraine. D'autres zones de conflits sont tout de même survolées, car on estime que les affrontements ont lieu au sol.

L'administration fédérale de l'aviation américaine (FAA) émet régulièrement des alertes au sujet des pays qu'il est trop dangereux de survoler pour des vols commerciaux. A l'heure actuelle, quatorze zones sont ainsi identifiées comme étant à haut risque et six d'entre elles sont sous le coup d'une interdiction de pénétrer dans l'espace aérien sans autorisation préalable de la FAA. Il s'agit de l'Ukraine (dernière en date), de la Libye, de la Somalie, du Nord de l'Ethiopie, de l'Irak et de la Corée du Nord.

Ces directives ne s'adressent qu'aux pilotes de lignes américains, l'agence européenne pour la sécurité aérienne (AESA) quant à elle, n'émet que des recommandations que chaque compagnie aérienne des états membres décide de mettre en œuvre ou non. Vient ensuite Eurocontrol, l'organisation intergouvernementale européenne chargée de la sécurité de la navigation aérienne, qui a la possibilité de refuser des plans de vol.

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