Algérie : le cas de Khaled Drareni alerte sur la liberté de la presse
Le journaliste indépendant Khaled Drareni va être jugé lundi par la justice algérienne pour atteinte à l’intégrité du territoire national. Le parquet a requis quatre ans de prison ferme contre lui pour avoir couvert une manifestation dénonçant le système politique algérien.
La presse est-elle libre en Algérie ? Le journaliste indépendant Khaled Drareni, notamment correspondant pour TV5 Monde, est emprisonné depuis le 29 mars. Accusé d’atteinte à l’intégrité du territoire national après avoir couvert le 7 mars dernier une manifestation protestant contre le système politique en Algérie, il risque jusqu’à 4 ans de prison. "Il symbolise l’acharnement du régime algérien contre les médias libres et indépendants", affirme Souhaieb Khayati, directeur du bureau Afrique du nord de Reporters sans frontières.
D’autres journalistes interpellés mais relâchés
Khaled Drareni n’est pas le seul journaliste à avoir fait face à la police algérienne. Plusieurs de ses confrères ont également été emprisonnés mais ils ont tous été relâchés depuis. "On veut en faire un exemple pour dissuader tous les jeunes journalistes algériens de faire leur travail de façon indépendante et professionnelle", dénonce Souhaieb Khayati.
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