Algérie : la jeunesse se mobilise
La Tunisie n'est pas loin. Et l'Egypte est dans toutes les têtes. Nombre d'Algériens souhaiteraient voir la liesse de la place Tahrir, au Caire, éclore au cœur d'Alger. L'opposition est la première à en rêver, et elle appelle à manifester tous les samedis jusqu'à la démission du gouvernement.
Ce temps est encore loin, et même incertain. Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, l'a dit clairement : “l'Algérie n'est pas la Tunisie, n'est pas l'Egypte”. Géographiquement parlant, personne ne lui donnera tort. Mais l'espoir qu'ont semé ces révolutions fait bouillir le sang d'une partie de la jeunesse. Et la jeunesse, en Algérie, c'est près de la moitié de la population. Le printemps, saison du renouveau, n'est pas si loin après tout. Alors, malgré les avertissements et les interdictions lancés par le gouvernement, nombreux sont ceux qui n'ont plus qu'une chose en tête : samedi prochain.
C'est le cas de Kacimi et Amine. L'un est Kabyle et étudiant, l'autre est Algérois et employé. Notre envoyée spéciale, Isabelle Labeyrie, a rencontré ces deux amis, qui parlent de leurs espoirs, de leurs vies, avec l'humour et l'insouciance apparente de ceux qui se sentent soulevés par les évènements...
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