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La pilule pour les éléphantes d’Afrique du Sud
Quand partout ailleurs en Afrique on se bat pour sauver les éléphants des braconniers, l'Afrique du Sud doit faire face à une surpopulation de pachydermes. La solution trouvée est d’injecter un «vaccin» contraceptif aux femelles, et ça marche.
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A cinq heures de route au nord-est de Johannesburg, en direction du Mozambique, se trouve le parc Kruger. La plus importante réserve animale d’Afrique du Sud. 20.000 km² le long de la frontière. Ici vivent les «big five». Eléphants, lions, léopards, buffles et autres rhinocéros. 147 espèces de mammifères et 500 d’oiseaux.
Un paradis que les braconniers n’ont pas investi. La faune s’y porte bien, y compris les éléphants.
Ils trouvent une nourriture abondante, ce qui pourrait changer sans régulation de la population. En effet, un éléphant engloutit 200 kg de végétation par jour. Une réserve privée, la Makalali game reserve, a adopté un nouveau moyen de régulation, la contraception, en plus des déplacements de population.
Sans contraception, la population va doubler en 15 ans. L’accès à la nourriture, les dégâts occasionnés, deviendront problématiques. Selon le WWF, 100.000 éléphants vivent au sud de l’Afrique. Il est donc nécessaire de fixer le nombre des animaux, afin d’assurer une évolution positive de toutes les espèces.
La contraception, injectée grâce à des fléchettes, fonctionne bien. Les rapports sociaux entre individus n'ont pas été modifiés. 20 réserves d'Afique du Sud ont adopté cette technique.
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