Cet article date de plus de douze ans.
La toxicomanie en Afghanistan
Publié le 10/01/2012 14:07
Mis à jour le 25/10/2013 15:16
Les conflits armés de ces trois dernières décennies, les millions de réfugiés, le chômage et la culture sur place de l’opium ont accentué le problème de la drogue en Afghanistan. Les consommateurs sont de plus en plus nombreux.
L'Afghanistan produit 90% de l'opium mondial, principalement dans le sud du pays, bastion des talibans.
(AFP PHOTO/ SHAH Marai)
8% de la population adulte afghane, entre 15 et 64 ans, consomment de la drogue régulièrement. Plus de 100 000 personnes sont dépendantes à l'héroïne.
Beaucoup d'Afghans ont commencé à se droguer à l’intérieur des camps de réfugiés iraniens et pakistanais. (AFP PHOTO/ Qais Usyan )
« Le problème de la drogue en Afghanistan ne se voit plus uniquement dans les rues de Moscou, Paris ou Londres », là où est consommée une partie de l'héroïne produite dans ce pays, a souligné Antonio Maria Costa, directeur de l'UNODC (Office des Nations unies contre la drogue et le crime) (AFP PHOTO/Mauricio LIMA )
La consommation d'héroïne s'est fortement accentuée dans toutes les grandes villes du pays.
Rejetés et harcelés par la société, beaucoup errent dans les rues à la recherche de lieux où se cacher.
Parmi les usagers du centre de Médecins du monde de Kaboul, 63 % sont sans abri, 78 % sans emploi. (AFP PHOTO/Mauricio LIMA)
Beaucoup d'héroïnomanes échangent leurs seringues, ce qui accentue considérablement le facteur de risque de contracter le Sida et d'autres maladies transmissibles par le sang comme l’hépatite. (AFP PHOTO / Mauricio LIMA )
En échange d’argent ou de drogue, des jeunes se prostituent et acceptent des rapports sexuels non protégés. Soutenues par le ministère de la Santé publique, des ONG distribuent gratuitement des préservatifs aux consommateurs de drogues afin de lutter contre la propagation. (AFP PHOTO/MASSOUD Hossaini )
Les acteurs de la lutte contre le Sida préconisent, le dépistage anonyme et gratuit, des programmes d’échange de seringues, un accès aux traitements antirétroviraux et aux traitements de substitution par la méthadone plutôt que l'enfermement en maison de désintoxication ou en prison. (AFP PHOTO/Mauricio LIMA)
Beaucoup d'adultes toxicomanes n'hésitent pas à faire consommer de la drogue à leurs enfants. « La prochaine génération d'Afghans risque d'être condamnée à une vie de dépendance. Une dépendance qui va croître exponentiellement puisqu'en Afghanistan, il y a au moins 6 enfants par famille », a mis en garde Antonio Maria Costa, le chef de l'agence onusienne pour la drogue et le crime. (AFP PHOTO / AHMAD Sardar )
Le trafic engendre la mise en place de réseaux mafieux. La corruption se retrouve à tous les niveaux de la société. De plus, la destruction de la cellule familiale entraîne exclusion et chômage qui ont un impact considérable sur l'économie afghane. (AFP PHOTO / Aref KARIMI)
Le 26 juin est la Journée internationale contre l'abus et le trafic illicite des drogues, journée initiée par l’ONU. (AFP PHOTO/Aref KARIMI )
Partager : l’article sur les réseaux sociaux
Partagez sur whatsApp (nouvel onglet) (Nouvelle fenêtre)
Partagez sur facebook (nouvel onglet) (Nouvelle fenêtre)
Partagez par email (Nouvelle fenêtre)
Partagez (Nouvelle fenêtre)
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.