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23h56 : "Nous avons une dette envers tous ceux qui ont travaillé avec nous pour faire de l'Afghanistan un endroit meilleur ces vingt dernières années. Beaucoup d'entre eux, en particulier les femmes, ont maintenant un besoin urgent de notre aide", a déclaré Boris Johnson dans un communiqué. Le Premier ministre britannique s'est dit "fier que le Royaume-Uni ait pu mettre en place cette voie pour les aider, eux et leurs familles, à vivre en toute sécurité au Royaume-Uni".
23h52 : Le gouvernement britannique a annoncé lancer un dispositif destiné à accueillir "à long terme" 20 000 réfugiés afghans, dont 5 000 la première année. L'annonce intervient à la veille d'une session extraordinaire du Parlement consacrée à la crise liée au retour des talibans au pouvoir.
11h05 : Le président américain et le Premier ministre britannique ont "salué la coopération des Etats-Unis et du Royaume-Uni" dans les opérations d'évacuation en Afghanistan, selon les services du Premier ministre britannique. Ils ont également évoqué "le besoin de poursuivre une étroite coopération entre alliés et partenaires démocratiques" au sujet du pays, désormais aux mains des talibans.
23h44 : Joe Biden et Boris Johnson organiseront un G7 virtuel la semaine prochaine après le retour au pouvoir des talibans, annonce la Maison Blanche.
11h04 : Marseille, Strasbourg, Lyon, Grenoble, Clermont-Ferrand, Laval, Nancy et Rouen... Après le retour au pouvoir des talibans, de nombreux maires se disent prêts à accueillir des réfugiés afghans. Le maire socialiste de cité phocéenne, Benoît Payan, estime que "l'histoire de Marseille se confond avec celle des persécutés". La maire EELV de Strasbourg, Jeanne Barseghian, met elle en avant la "longue tradition de ville hospitalière" de Strasbourg.

(WAKIL KOHSAR / AFP)
23h06 : Critiqué pour sa sortie sur les flux migratoires après le retour au pouvoir des talibans, Emmanuel Macron a répondu aux critiques à Bormes-les-Mimosas (Var). L'échange a été capté par Guillaume Daret, grand reporter au service politique de France 2. "Je ne vais pas faire des commentaires sur des commentaires basés sur des dépêches tronquées", dit le chef de l'Etat.
11h51 : Les Etats-Unis sont prêts à maintenir leur présence diplomatique à l'aéroport de Kaboul après la date limite de retrait fixée au 31 août si les conditions le permettent, a affirmé mardi le département d'Etat. "Si [la situation] est sûre, et si c'est responsable pour nous de rester plus longtemps, nous pourrions" le faire, a déclaré le porte-parole de la diplomatie américaine, Ned Price, devant la presse.
11h38 : La chancelière allemande, dont le pays a accueilli en 2015 et 2016 plus d'un million de demandeurs d'asile, a toutefois expliqué que des solutions régionales devaient être recherchées dans un premier temps afin d'accueillir les réfugiés dans les pays voisins de l'Afghanistan. "Dans un second temps, nous pourrons réfléchir à la question de savoir si les personnes particulièrement vulnérables doivent venir en Europe (...) de manière contrôlée et avec un soutien."
21h46 : Angela Merkel s'est dite mardi ouverte à l'accueil "contrôlé" de réfugiés afghans "particulièrement vulnérables" qui fuient le régime taliban. La chancelière allemande a également admis la difficulté de trouver un accord sur le sujet entre les partenaires européens.
11h33 : Le Conseil des droits de l'homme des Nations unies annonce qu'il tiendra une session spéciale le 24 août pour examiner "les inquiétudes sérieuses concernant les droits de l'homme" après le retour au pouvoir des talibans. La réunion, à Genève, a été demandée par les représentants afghan et pakistanais, soutenus pour l'instant par 89 pays.
20h58 : "Ce que l'on a pu observer ces dernières semaines, c'est plus de violence, plus de répression qu’en 2001. Et puis, n’oublions pas la relation historique des talibans avec les groupes terroristes (...) Tout cela est très inquiétant. Il y a beaucoup de personnes qui ont subi des exactions devant leurs familles, devant leurs femmes, leurs enfants."
20h49 : "Je crains une répression encore plus dure qu'entre 1996 et 2001", alerte sur franceinfo l'ambassadeur d'Afghanistan en France après le retour des talibans au pouvoir. Mohammad Homayoon Azizi, qui assure qu'il gardera ses fonctions "tant qu’il n’y a pas un gouvernement légitimement élu", appelle désormais la France à "faire pression sur les autres pays du Conseil de sécurité des Nations unies" pour que des solutions concernant les réfugiés afghans puissent être proposées. Entretien.

(HOSHANG HASHIMI / AFP)
20h46 : "Il faut un gouvernement inclusif qui montre que les talibans ont changé", espère Jean-Yves Le Drian, ministre des Affaires étrangères, qui ne ferme pas la porte au dialogue avec les insurgés islamistes. "Ce n'est pas la même génération" que ceux qui contrôlaient le pays entre 1996 et 2001, estime-t-il.

(LUDOVIC MARIN / AFP)
20h10 : Opération de communication. Deux jours après leur prise de pouvoir, les talibans ont tenu une conférence de presse à Kaboul. "La guerre est terminée", a lancé le porte-parole des talibans, Zabihullah Mujahid, qui a promis "une amnistie générale". Décryptage d'une prise de parole un peu spéciale.

(HOSHANG HASHIMI / AFP)
19h40 : "Lorsqu'ils étaient au pouvoir il y a 20 ans, le Canada ne reconnaissait pas leur gouvernement. Ils ont renversé par la force et remplacé un gouvernement dûment élu, et forment un groupe terroriste d'après la loi canadienne", a expliqué le Premier ministre canadien lors d'un point presse en Ontario.
19h38 : Le Canada "n'a pas l'intention de reconnaître un gouvernement taliban", a déclaré mardi le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, au moment où la communauté internationale s'interroge sur les futures relations avec le groupe fondamentaliste qui a repris le pouvoir.

(DAVE CHAM / AFP)
19h29 : "Il y a relativement peu de nos ressortissants en Afghanistan, d'abord parce que nous n'étions plus depuis 2012 militairement partie prenante et ensuite parce que nous avions déjà anticipé et organisé des vols spécifiques pour rapatrier nos compatriotes dès le mois de juillet."
18h55 : Invité de RTL, le ministre de l’Europe et des Affaires Étrangères Jean-Yves Le Drian s'est exprimé sur le retour des Français encore dans le pays. "Il y a encore en Afghanistan quelques dizaines de Français, qui sont pour nous une urgence absolue."
20h31 : "On a embarqué sans connaître notre destination." Un humanitaire français a raconté son évacutation de Kaboul par les forces américaines à Louisa Benchabane, journaliste à franceinfo. "C'était dur de laisser derrière nous nos projets, partir dans la précipitation sans avoir le temps de dire au revoir à nos collègues afghans", dit-il. Témoignage.

(PIERRE-NICOLAS VAN AERTRYCK)
18h28 : Comme évoqué plus tôt, les premiers Français et étrangers évacués de Kaboul par la France sont arrivés à Roissy. Il s'agit de la première évacuation par la France depuis l'arrivée au pouvoir des talibans, dimanche. Les précisions dans notre article.

(GUILLAUME BONNET / AFPTV)
18h05 : Il est 18 heures, c'est donc le moment du point sur l'actualité :
• Les 45 premiers exfiltrés de Kaboul par la France sont arrivés à l'aéroport Roissy Charles-de-Gaulle, au nord de Paris. L'évacuation des anciens employés de l'armée est compliquée par la difficulté de rejoindre l'aéroport de Kaboul, affirme la ministre des Armées, Florence Parly.
• # Les talibans ont donné une conférence de presse après leur prise de pouvoir à Kaboul dimanche. "Nous ne voulons pas d'ennemis, internes ou externes, a affirmé Zabihullah Mujahid, un porte-parole des talibans. Je veux assurer à la communauté internationale que personne ne sera blessé, nous ne voulons pas de problèmes avec la communauté internationale."
• Plusieurs milliers de personnes, dont les résidents de plusieurs campings, ont été évacuées face à l'avancée d'un feu de forêt qui s'est propagé sur plus de 6 000 hectares autour de Gonfaron (Var). L'incendie ne devrait plus progresser massivement mais n'est pas encore maîtrisé, selon les pompiers. Emmanuel Macron, sur place, doit prendre la parole.
18h03 : Les 45 premiers exfiltrés de Kaboul par la France viennent d'arriver à l'aéroport Roissy Charles-de-Gaulle.
17h38 : Il est "trop tôt" pour décider du maintien ou non de l'ambassade de France à Kaboul, qui dépendra de l'évolution de la situation après la prise du pouvoir par les talibans, vient d'expliquer l'Elysée. Pour le moment, l'ambassade reste opérationnelle même si elle a été délocalisée à l'aéroport de Kaboul. L'ambassadeur David Martinon et son équipe y gèrent les opérations d'évacuation des derniers ressortissants français et des Afghans ayant travaillé pour la France.
18h03 : "Nous suivons nos propres lois. Nous avons ce droit. Personne ne devrait s'inquiéter à propos des Afghans. L'Emirat islamique croit dans les droits des femmes, toutes nos sœurs sont en sécurité. Notre dieu et le Coran disent que les femmes sont une partie importante de la société."
18h04 : Répondant aux questions de la presse, le porte-parole des talibans Zabihullah Mujahid affirme que les Afghans ayant travaillé pour les Occidentaux ne seront pas poursuivis. "Personne ne les chassera, personne ne leur demandera pourquoi ils ont travaillé ou traduit pour les Etats-Unis."
18h04 : "Les femmes sont une partie importante de notre société. Elles peuvent travailler, étudier et vont être activement impliquées dans la vie quotidienne (...). Si elles continuent de vivre en suivant les principes de la charia, nous serons heureux, elles seront heureuses."
17h16 : Les talibans donnent en ce moment une conférence de presse après leur prise de pouvoir à Kaboul. "Nous ne voulons pas d'ennemis, internes ou externes, a affirmé Zabihullah Mujahid, un porte-parole des talibans. Je veux assurer à la communauté internationale que personne ne sera blessé, nous ne voulons pas de problèmes avec la communauté internationale."
17h34 : Le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, a imputé la prise de pouvoir des talibans à "l'échec des autorités afghanes" et a défendu l'engagement de l'Alliance dans le pays. L'Otan a été surpris par "l'effondrement politique et militaire des dernières semaines, avec une rapidité qui n'avait pas été anticipée", a observé le responsable norvégien lors d'une conférence de presse.
16h10 : Conséquence du retour au pouvoir des talibans, la monnaie afghane, l'afghani, a plongé face au dollar aujourd'hui. Il faut, mardi après-midi, 86 afghanis pour acheter un dollar, là où il n'en fallait que 80 vendredi dernier, soit une chute de plus de 6%, selon une compilation de l'agence Bloomberg.
15h54 : Vous êtes plusieurs dans les commentaires à me demander quand arriveront à Paris les 45 premiers exfiltrés de Kaboul par la France. L'avion a décollé et l'heure d'arrivée est prévue à 17h20 à l'aéroport Roissy Charles-de-Gaulle selon le ministère des Armées. Il s'agira de la première rotation complète du pont aérien mis en place par l'Etat français.
16h22 : Les propos d'Emmanuel Macron, qui a expliqué hier soir vouloir protéger l'Europe "des flux migratoires irréguliers importants" provoquent toujours autant de réactions à gauche. Sur Twitter, la maire écologiste de Strasbourg, Jeanne Barseghian, affirme que sa ville "est prête à accueillir les Afghans et Afghanes qui cherchent refuge en France et arriveront sur notre sol". Une position partagée par l'écologiste Grégory Doucet, le maire de Lyon, qui a promis que sa ville "répondra au devoir d'humanité de la France", sur Twitter.
15h15 : La Russie estime que, depuis leur victoire militaire, les talibans envoient des signaux positifs en matière de libertés et de partage du pouvoir. "Le fait que les talibans à Kaboul proclament et démontrent dans la pratique leur disposition à respecter les opinions des autres constitue, à mon sens, un signal positif", a expliqué le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, en déplacement à Kaliningrad. La Russie soutient le lancement d'un "dialogue national" en Afghanistan "avec la participation de toutes les forces politiques, ethniques et confessionnelles" du pays, a-t-il ajouté.
14h13 : "La migration est devenue un vrai business humain", dénonce une association d'aide aux exilés auprès de franceinfo. "On peut projeter une vision différente de l'accueil de ces populations, en faire une richesse plutôt que des boucs émissaires", plaide Yann Manzi, cofondateur d'Utopia 56, après la prise de pouvoir des talibans en Afghanistan.
14h07 : Un ancien militaire envoyé en Afghanistan et la mère d'un soldat tué en opération témoignent auprès de franceinfo de leur désarroi et d'un sentiment de gâchis concernant l'intervention française. "Maintenant qu'ils sont partis et qu'on voit le résultat, que tout le monde part, on se dit : 'Ben merde ! Ils servaient quand même à quelque chose'", confie Patricia Rabani, la mère du soldat, mort en opération en 2011.
13h10 : Bonjour @Lila, le gouvernement français avait annoncé la semaine dernière avoir suspendu les renvois depuis le début du mois de juillet. D'après les chiffres gouvernementaux, 9 000 Afghans ont déposé une demande d'asile dans l'Hexagone en 2020.
13h10 : Bonjour FI, pourrait-on savoir quelle a été la stratégie de la France ces derniers mois-semaines concernant les renvois d'Afghans ? (Je crois avoir lu qu'il y avait encore eu des renvois récents malgré les infos alarmantes déjà sur la poussée des talibans mais suis pas sûre de ces données). Merci !
12h44 : "Je ne sais pas ce qu'on va devenir." Depuis la prise de pouvoir des talibans à Kaboul de jeunes afghanes contactées par franceinfo restent cloîtrées chez elle, craignant d'être bientôt capturées et livrées aux combattants fondamentalistes. "J'ai très peur et je me sens mal qu'on ne puisse rien faire pour notre pays", explique une étudiante de 23 ans.
12h47 : Devant la situation dramatique en Afghanistan, le Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés demande que soient interdits les renvois forcés de ressortissants afghans vers leur pays, y compris les demandeurs d'asile dont la demande a été rejetée. "Depuis le début de l'année, plus de 550 000 Afghans ont été déplacés à l'intérieur du pays en raison du conflit et de l'insécurité. Si, jusqu'à présent, les civils n'ont fui que sporadiquement et en petit nombre vers les pays voisins de l'Afghanistan, la situation continue d'évoluer rapidement", a déclaré une porte-parole, Shabia Mantoo.
11h57 : En revanche, la Turquie a choisi de saluer le discours des talibans ces dernières semaines. "Nous accueillons de manière positive les messages envoyés jusqu'à présent par les talibans, que ce soit aux étrangers et aux représentations diplomatiques, mais aussi à leur propre peuple", déclare le chef de la diplomatie turque Mevlüt Cavusoglu. Il assure que le pays continuera "de dialoguer" avec le nouveau régime, tout en restant vigilant à ses actes.
12h16 : Voisin de l'Afghanistan, au Nord, l'Ouzbékistan s'inquiète de l'arrivée au pouvoir des talibans. "Toute tentative de violer les frontières nationales sera réprimée de manière ferme", prévient le ministère ouzbek des Affaires étrangères dans un communiqué.
11h53 : La reconquête de l'Afghanistan par les talibans est observée avec effroi par des Afghans vivant en France, parfois après avoir fui ces combattants fondamentalistes. France 2 a rencontré plusieurs d'entre-eux, qui craignent pour leurs familles.
11h20 : Un premier groupe de 45 personnes rapatriées de Kaboul par la France (des Français, mais aussi des ressortissants d'autres pays) arrivera cet après-midi à l'aéroport de Roissy. Elles ont décollé d'Abou Dhabi, où elles ont été déposées par le premier avion français parti de Kaboul depuis la chute de la ville. Le ministère des Armées ne précise pas s'il s'agit de la totalité des personnes exfiltrées de Kaboul cette nuit, ni si des Afghans font partie des passagers.
10h12 : "Sur place, le sentiment d'abandon et de trahison prédomine", explique l'envoyée spéciale du Monde. "Les Américains, en négociant avec les talibans, ont une grosse part de responsabilité dans ce qui se passe actuellement".
12h59 : La journaliste du Monde Ghazal Golshiri, qui a réussi in extremis à quitter l'Afghanistan, témoigne auprès de franceinfo. Hier, elle raconte avoir vu "une foule immense devant les distributeurs, devant les banques", ainsi qu'"une file interminable devant l'aéroport avec des familles qui se disaient au revoir peut-être pour la dernière fois".
08h59 : Un homme se présentant comme un de ces anciens interprètes de l'armée française témoigne ce matin sur France Inter. Mohammed Ajan affirme avoir formulé cinq demandes de visa pour la France, dont la dernière il y a quelques semaines, sans succès. Il espère toujours être exfiltré, mais craint que les Américains ne le laissent pas accéder à l'aéroport de Kaboul : "J’ai besoin d’un papier délivré par la République française".
11h08 : Florence Parly a également été interrogée sur le sort des Afghans employés par l'armée française, dont 80 vivraient toujours en Afghanistan. La ministre des Armées exprime le souhait de les évacuer, mais affirme que leur localisation n'est pas toujours connue et que "la vraie difficulté est d'obtenir que ces personnes puissent passer" les barrages tenus par les talibans, pour atteindre l'aéroport. Dans une tribune publiée hier dans Le Monde (article pour les abonnés), des avocats regrettaient qu'ils n'aient pas été évacués en mai, comme l'ont été les employés de l'ambassade.
08h49 : Les rotations entre Kaboul et les Emirats arabes unis vont se poursuivre, assure Florence Parly. "Combien de personnes allons-nous rapatrier ? C'est encore un peu tôt pour vous donner un chiffre avec certitude", explique-t-elle sur RTL.
09h04 : Un premier avion français a quitté Kaboul pour une base militaire française à Abou Dhabi (Emirats arabes unis) dans la nuit, annonce la ministre des Armées, Florence Parly, sur RTL. Elle n'a pas précisé qui était à son bord, ni combien de passagers il a transporté.

(STR / AFP)
08h36 : Les ambassadeurs des pays de l'Otan doivent se réunir aujourd'hui pour évoquer la situation en Afghanistan. Une crise qui interroge sur le désengagement américain et le rôle que peuvent jouer les membres européens de l'organisation, estime ce matin la ministre allemande de la Défense : "La question va se poser pour nous aussi ensuite de savoir si nous sommes prêts à assumer les conséquences, à prendre des mesures que nous avons jusqu'à présent laissées aux Américains", a déclaré Annegret Kramp-Karrenbauer à la télévision allemande.