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Afghanistan : les talibans revendiquent l'attentat de Kaboul

Les talibans ont menacé de commettre d'autres "opérations de représailles" contre les dirigeants afghans. 

 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Un membre des forces de sécurité afghanes inspecte un bâtiment après l'explosion d'une bombe, à Kaboul, le 4 août 2021. (WAKIL KOHSAR / AFP)

L'attentat survenu mardi à Kaboul a été revendiqué mercredi 4 août par les talibans. Huit civils ont été tués et une vingtaine blessés, selon un bilan actualisé mercredi matin du ministère de l'Intérieur.

L'attentat a eu lieu à proximité du domicile du ministre afghan de la Défense, le général Bismillah Mohammadi, qui est sain et sauf. A deux heures d'intervalle, deux fortes explosions ont secoué la capitale afghane, et ont été suivies de tirs.

"L'attaque est le début d'opérations de représailles contre (...) les dirigeants de l'administration de Kaboul qui ordonnent des attaques et bombardements à travers le pays contre des civils", a déclaré Zabihullah Mujahid, un porte-parole des talibans. C'est la première attaque à Kaboul d'une telle ampleur revendiquée par les talibans depuis des mois. 

Explosion d'un véhicule piégé 

Des "terroristes ont fait détoner une voiture remplie d'explosifs dans une zone résidentielle de Kaboul (...) Après cela, un certain nombre de terroristes sont entrés dans des maisons et ont affronté les forces de sécurité", avait expliqué mardi le porte-parole du ministère afghan de l'Intérieur. Les forces de sécurité ont mis environ cinq heures pour briser la résistance des assaillants, qui ont tous été tués, l'un dans l'explosion du véhicule et les trois autres dans les échanges de coups de feu, toujours selon le ministère de l'Intérieur.

Depuis trois mois, les talibans mènent une offensive tous azimuts contre les forces afghanes, à la faveur du retrait des forces internationales du pays, et se sont emparés de vastes zones rurales du pays. Les forces afghanes qui n'ont jusqu'ici opposé qu'une faible résistance, ne contrôlent plus pour l'essentiel que les capitales provinciales.

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