Cet article date de plus de trois ans.

Afghanistan : ces maires qui tendent les bras aux réfugiés

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Afghanistan : ces maires qui tendent les bras aux réfugiés
Afghanistan : ces maires qui tendent les bras aux réfugiés Afghanistan : ces maires qui tendent les bras aux réfugiés (France 3)
Article rédigé par France 3 - M.Dana, L.Perrier, A.Poitevin, S.Lacombe
France Télévisions
France 3

Quelle réponse apporter aux réfugiés afghans en danger ? Alors que le Royaume-Uni se dit prêt à en accueillir 20 000, la France n'a pas avancé de chiffre. Certains maires socialistes et écologistes se sont toutefois portés volontaires pour accueillir dans leur commune. 

À Tours (Indre-et-Loire), les réfugiés afghans ne sont pas arrivés, mais les appartements sont déjà prêts pour les loger. La mairie est candidate à accueillir entre 25 et 30 personnes. "[C'est] un impératif de dignité humaine que de se positionner en solidarité avec le peuple afghan, et (…) c'est une façon de s'associer aux luttes de ces personnes, qui aujourd'hui sont en danger parce qu'elles se sont battues pour leur liberté", estime Cathy Münsch-Masset, la première adjointe au maire. 

Classe politique divisée 

Apres l'allocution d'Emmanuel Macron lundi 16 août, alertant sur le risque de "flux migratoires" irréguliers, des dizaines d'élus de gauche et écologistes se sont insurgés. Pour la maire (EELV) de Besançon (Doubs), accueillir est une question de valeurs politiques. "Ecologistes, nous sommes sur cette ouverture, mais la gauche est évidemment ouverte très fortement sur cette solidarité internationale", explique Anne Vignot. La solidarité gagne aussi de plus petites communes. Dans le Calvados, Marc Pottier, le maire de Colombelles, près de 7 000 habitants, veut lui aussi prendre sa part. "Si nous, dans nos communes nous pouvons à notre petite échelle (…) une ou deux familles, pouvoir les accueillir parce qu'on a des logements, parce que nous avons les capacités, je pense que moralement, humainement et éthiquement on doit le faire ", indique ce dernier. 

Autre discours à Nice, dans les Alpes-Maritimes. Le maire, Christian Estrosi, ne se dit pas prêt à accueillir des réfugiés. "Non, c'est clair. J'ai une ville qui ces dernières années était victime du terrorisme de manière considérable", a-t-il avancé mercredi 18 août, sur RTL. À droite, ce discours reste pour le moment isolé. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.