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9 personnes, dont un étranger, ont été tuées samedi par l'explosion d'une bombe dans la ville de Pune

L'explosion de la bombe a également fait 57 blessés. Il s'agit du premier attentat (qualifié comme tel par les autorités) en Inde depuis les attaques de Mumbai (Bombay) en 2008. Lesquels avaient fait 166 mors et 600 blessés.L'explosion s'est produite dans un petit restaurant, la German Bakery, fréquenté par la population locale et les touristes.
Article rédigé par France2.fr
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L'entrée de l'établissement touché par un attentat à Pune le 13-2-2010 (AFP - STR)

L'explosion de la bombe a également fait 57 blessés. Il s'agit du premier attentat (qualifié comme tel par les autorités) en Inde depuis les attaques de Mumbai (Bombay) en 2008. Lesquels avaient fait 166 mors et 600 blessés.

L'explosion s'est produite dans un petit restaurant, la German Bakery, fréquenté par la population locale et les touristes.

L'établissement est situé à proximité d'un centre culturel et religieux géré par des juifs orthodoxes du mouvement Loubavitch. Pune est une ville située à environ 100 km au sud-est de Bombay.

L'attaque survient au moment où l'Inde et le Pakistan viennent d'accepter de reprendre le dialogue de paix interrompu après les attentats dans la capitale économique indienne. Une rencontre de hauts fonctionnaires des Affaires étrangères des deux pays se déroulera le 25 février à New Delhi.

L'Inde accuse le groupe islamiste pakistanais Lashkar-e-Taïba (LeT) d'avoir perpétré les attentats de Bombay avec la participation des services de renseignements pakistanais. New Delhi a conditionné la reprise du dialogue au défèrement devant la justice pakistanaise de militants islamistes arrêtés au Pakistan peu après les attaques et soupçonnés d'avoir participé à leur organisation.

Le ministre de l'Intérieur, P. Chidambaram, s'est toutefois refusé à spéculer sur les responsables de l'attentat de samedi et sur les éventuelles retombées diplomatiques avec Islamabad. "Nous en discuterons à Delhi. Nous n'excluons rien", a-t-il déclaré à des journalistes après s'être rendu sur les lieux de l'explosion et avoir rendu visite à des blessés à l'hôpital.

Après les attentats de Bombay, l'Inde avait reconnu des manquements dans le fonctionnement de ses services de renseignements. Pour autant, le ministre de l'Intérieur a d'emblée rejeté tout dysfonctionnement interne pour celui de Pune.

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