Cet article date de plus de neuf ans.

73 ans après Pearl Harbor, les Etats Unis exhument 388 corps non identifiés

L’armée américaine va exhumer les dépouilles de 388 Américains tués dans l’attaque de Pearl Harbor, il y a 73 ans, et enterrés à Hawaï, pour les identifier grâce à des tests ADN.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Le National Memorial Cemetery of the Pacific, à Honolulu, à Hawaï. © Reuters)

73 ans après la bataille de Pearl Harbor, le Pentagone a annoncé mardi sa volonté d’exhumer 388 corps enterrés à Hawaï pour essayer de les identifier et leur redonner une sépulture. Une partie de l’équipage du cuirassé USS Oklahoma , torpillé par les troupes japonaises le 7 décembre 1941, n’a jamais pu être identifiée. Dans cette attaque surprise, qui a provoqué l’entrée des Etats-Unis dans la deuxième Guerre mondiale, 429 marins et Marines ont été tués.

Le ministère de la Défense veut procéder à des tests d’identification, grâce aux techniques modernes, notamment des tests ADN, sur les militaires, aujourd’hui enterrés dans le cimetière national du Pacifique à Honolulu.

Apporter des réponses aux familles

Un laboratoire hawaïen de l’agence américaine des prisonniers de guerre et des disparus au combat est chargé de l’analyse des dépouilles. Il ne sera peut-être pas possible d’identifier tous les disparus, mais il s’agit d’apporter une réponse "à autant de familles que possible ", a précisé le secrétaire adjoint de la Défense américaine, Robert Work. Par la suite, les restes seront inhumés, une nouvelle fois, avec les honneurs militaires.

Avant de lancer l’opération, l’armée américaine devra s’assurer qu’au moins 60 % des corps seront identifiables, soit grâce à leurs dossiers médicaux et dentaires, soit grâce à l’ADN prélevé dans les familles des défunts. Les Etats-Unis mobilisent chaque année des ressources importantes à la recherche des dépouilles des soldats et aviateurs disparus dans le Pacifique pendant la seconde Guerre mondiale.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.