Depuis le 13 juin, les manifestationsgéantes visant à dénoncer les conditions de vie déplorables au Brésil réunissentdes milliers de contestataires. Réagissant à la violence des évènements, laprésidente Dilma Rousseff a promis d'entamer un dialogue avec les leaders du mouvement deprotestation qui soulève le pays, depuis plus d'une semaine.Quelques tensionssubsistentA Salvador, desaffrontements ont éclaté entre la police et des manifestants, en grande partiesortis du match Brésil-Italie qui se tenait dans le stade de la ville.D'autresheurts ont également éclaté à Belo Horizonte : 66.000 manifestants se sontindignés contre l'organisation de la Coupe du monde de football 2014 par le Brésil,qu'ils perçoivent comme un gaspillage de l'argent public au moment où lesservices publics sont loin d'être performants.Ripostant contre desmanifestants qui s'étaient immiscés à l'intérieur d'un périmètre de sécurité etse dirigeaient vers le stade, la police anti-émeute a dispersé la foule à l'aidede grenades lacrymogènes.Le mouvement s'essoufle En dehors de cestensions, les autres manifestations qui se sont déroulées à travers le pays,ont été plutôt calmes. A Sao Paulo, environ 30.000 personnes ont défilé contre un projetde loi prévoyant de limiter les pouvoirs du parquet, luttant ainsi contre lacorruption. A Rio de Janeiro, seuls quelquescontestataires sont descendus dans les rues. Après les 300.000 personnes dejeudi, les révoltes semblent s'apaiser. Deux jours après de violents incidents en marge des rassemblements géants, la mobilisation est moins importante, mais le mouvement continue.