Cet article date de plus de deux ans.

Tornade dans la Somme : de faux couvreurs tentent de profiter du désespoir des sinistrés

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Tornade : de faux couvreurs tentent de profiter du désespoir des sinistrés
Tornade : de faux couvreurs tentent de profiter du désespoir des sinistrés Tornade : de faux couvreurs tentent de profiter du désespoir des sinistrés
Article rédigé par France 2 - P. Mauger, E. Bonnasse, M. Barrois, France 3 Nord Pas-de-Calais, L.Feuillebois
France Télévisions

Comme à chaque catastrophe naturelle, des escrocs se présentant comme des professionnels proposent une aide et un devis rapide contre une avance ou un devis exorbitant. La gendarmerie est sur ses gardes à Conty, dans la Somme, après le passage d'une tornade dimanche 23 octobre.

 

C’est un véritable balai de couvreurs dans les rues de Conty (Somme), mardi 25 octobre. La commune a été frappée par la tornade et les toits doivent être bâchés. Une trentaine de maisons sont touchées et certaines complètement à nue. Un malheur dont compte bien profiter certains escrocs. En patrouille, les gendarmes font du porte-à-porte pour mettre en garde les habitants contre des faux couvreurs qui offrent des prestations excessives voire des services fantômes.

Plus de 70 faux couvreurs repérés

Jean-Luc Charlet, citoyen vigilant, a passé la journée à les chasser. "C’est un peu comme les étourneaux, ils arrivent tous en bande et veulent profiter du malheur des autres. Dans le quartier, il y a beaucoup de personnes âgées et à chaque fois que j’en voyais un, j’y allais", raconte-t-il. Jean-Luc a tout de même fait faire un devis par ces démarcheurs, mais le prix est "exagéré" et l’assurance a refusé le devis. Une manœuvre malhonnête qui n’est pas propre à cette catastrophe, et les gendarmes le savent. "On a contrôlé plus de 70 personnes sur la commune de Conty qui étaient de faux couvreurs", révèle le Chef Thibauld de la gendarmerie de Montdidier (Somme). 

Consultez lamétéo
avec
voir les prévisions

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.