Tempêtes : les communes du littoral contraintes de s'adapter au recul du trait de côte
Sur les plages de Contis-Les-Bains (Landes), l'heure est au constat. À certains endroits, le trait de côte a reculé de plus d'un mètre. Pour lutter contre cette érosion prématurée, des barrières de végétation ont réussi à limiter le phénomène. Ailleurs, des filets biodégradables installés juste avant les tempêtes ont évité au sable de reculer. Plus au nord, à Saint-Gilles-Croix-de-Vie (Vendée), c'est le même constat. Avalé par la mer ou emporté par les vents puissants, le sable s'est déplacé sur les côtes.
Des travaux d'ampleur
Il faut donc sécuriser en urgence les digues de Saint-Gilles-Croix-de-Vie pour protéger les habitations. Un phénomène d'érosion qui devrait s'accentuer à l'avenir avec le réchauffement climatique. "On essaie d'adapter nos ouvrages. On met par exemple plus de pentes, parce qu'on sait pertinemment que la mer va monter de plus en plus haut, donc on essaie de prévoir un ouvrage qui va tenir un peu plus longtemps", indique Sébastien Givran, responsable du service défense contre la mer du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie. Résister plus longtemps, cela sous-entend des travaux d'ampleur avec un coût parfois trop important pour certaines communes. Au niveau national, 20% des villes du littoral sont menacées par le recul du trait de côte.
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