Tempête Ciaran : le Finistère fait appel à des débardeurs à cheval pour enlever les arbres tombés en forêt
Avec 1,70 mètre au garrot pour travailler dans les bois, Gitan est un compagnon de poids. Dans une forêt près de Quimper (Finistère), la tempête Ciaran a laissé des traces. Par endroits, 80% des arbres sont à terre, et il n'est pas question de faire rouler un tracteur dans ces chemins accidentés. Oublié depuis le début du siècle dernier, le cheval de trait fait un retour remarqué, avec un harnachement modernisé et un attelage allégé.
Un métier risqué
Les débardeurs à cheval sont encore peu nombreux. Les risques sont partout, avec les branches qui ne demandent qu'à tomber, et l'animal lui-même, qu'il faut savoir maîtriser. Mais le cheval est un atout dans la gestion de la forêt. L'Office national des forêts (ONF) ne s'y est pas trompé. S'il va moins vite qu'un tracteur, le cheval pèse aussi moins lourd, préserve la richesse du sol, n'abîme pas les racines et coûte aussi cher à la journée qu'un engin mécanisé. Il faudra encore trois ou quatre ans pour effacer les dégâts de la tempête.
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