En Ardèche, dans la ville de Cruas, des sinistrés s'estiment abandonnés par l'État. En cause : l'absence de reconnaissance du statut de catastrophe naturelle, six semaines après le séisme du Teil.
Six semaines après le séisme du Teil (Ardèche), près de 80 communes ardéchoises réclament encore la déclaration de l'état de catastrophe naturelle. En effet, la situation actuelle empêche la prise en charge des assurances et le début des travaux de reconstruction. À Cruas (Ardèche), l'examen des dossiers est toujours en cours, mais le maire estime qu'il prend beaucoup trop de temps.
"On est dans le flou total"
"Je suis très, très en colère, et surtout très impuissant, dans l'incompréhension totale, lâche Philippe Touati, le maire de la ville. J'ai avec moi des administrés qui sont dans la souffrance, voire dans la détresse, et aujourd'hui je n'ai pas d'interlocuteur, ni d'information fiable sur la suite des événements donc on est dans le flou total". 27 bâtiments sont concernés par un arrêté de péril. "On se sent abandonnés par l'État", souffle Liliane Lardier, locataire et sinistrée. "On est complètement seuls", surenchérit Michel Nouvet, propriétaire et sinistré. Malgré la situation, la commune a donné cette semaine 10 000 euros aux habitants du Teil.
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