Sécheresse : les stations de désalinisation de l'eau de mer, une solution qui fait débat
À Port-Vendres (Pyrénées-Orientales), il est désormais possible de boire de l'eau de mer dessalée. Cette eau sort tout juste d'un petit container qui n'a l'air de rien, mais qui, avec ses 77 panneaux solaires sur le toit, peut produire 11 000 litres d'eau douce par jour, en auto-consommation. Filtrée sous haute pression à l'intérieur, cette eau était prévue pour laver les bateaux sur le port, mais avec la sécheresse, elle sera réservée aux viticulteurs et aux communes voisines.
Plusieurs inquiétudes
Pour aller beaucoup plus loin, des élus des Pyrénées-Orientales ont visité il y a quelques jours, à Barcelone (Espagne), la plus grande unité de dessalement d'Europe. Elle tourne actuellement à plein régime pour alimenter en eau potable un tiers des habitants de la ville. Après que l'eau douce a été séparée de l'eau salée, l'eau restante, appelée saumure, est rejetée en mer. Sa teneur très élevée en sel n'est pas sans conséquence sur les fonds marins. Une question qui inquiète les élus français. Les stations de désalinisation restent également très chères, et consomment beaucoup d'énergie, avant même de procéder au dessalement.
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