Sécheresse : les pluies automnales peuvent-elles sauver le niveau des nappes phréatiques ?
La pluie est toujours attendue sur les Pyrénées-Orientales, zone où la sécheresse inquiète, elle est enfin tombée sur une partie du pays, mercredi 10 mai. Mais l’eau de mai ne remplacera pas celles de février ou de mars et ne permettra pas de remplir les nappes phréatiques. “Ces pluies arrivent à contretemps. On aurait pu éviter la sécheresse si elles étaient tombées cet hiver. Mais au printemps, c’est la végétation, en pleine croissance, qui les absorbe”, explique le journaliste Simon Ricottier, présent sur le plateau du 20 Heures, ce mercredi.
10 à 20 % des précipitations iront aux nappes
Seulement 10 à 20 % de ces eaux vient alimenter les nappes, en deçà des niveaux normaux dans bien des régions. Mais cette pluie n’est pas pour autant inutile, “elle est tombée en abondance, principalement dans la moitié nord”. La végétation a bien profité de 60 % de précipitations en plus par rapport aux normales en Île-de-France, entre le 1er mars et le 8 mai. De plus, “l'indice de l’humidité des sols est assez satisfaisant sur l’ensemble de la France”, soutient le journaliste, excepté autour de la Méditerranée, une bonne nouvelle pour les récoltes.
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