Pic de froid : les métiers extérieurs s'adaptent
Le froid est bel et bien installé en France, en particulier dans l'est et le centre de la France. Une réunion aura lieu mercredi 18 janvier à l'Élysée afin de faire le point.
À Bailleul (Nord), il faisait -3°C sur le marché, mardi 17 janvier. Chacun possède ses méthodes pour se parer du froid. Sur ce stand, le chocolat chaud s'est fait une belle renommée. "Ça réchauffe", s'enthousiasment deux vendeuses armées de bonnets et de manteaux en laine. À Dijon (Côte-d'Or), il faisait -12°C, synonyme de journée difficile pour les artisans : le froid ralentit les travaux, mais l'ouvrage doit avancer. Pas d'arrêt non plus, sur ce chantier des travaux publics à Reims (Marne). La crainte c'est le gel, qui peut détériorer les matériaux. Les températures trop longtemps négatives pourraient stopper l'activité.
La procédure "chômage intempérie"
Des aléas météo qui sont couverts. "On déclenche la procédure 'chômage intempérie' et les salariés touchent la première journée, 90% du salaire brut et 85% pour les jours suivants", explique Christophe Terle, directeur de centre VINCI Construction Terrassement. La loi ne donne pas de température minimale pour arrêter le travail. Chaque entreprise juge avec ses salariés s'il est raisonnable ou non de travailler en extérieur.
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