Voitures électriques : l'État peine encore à rouler vert
À l'occasion de l'ouverture de la plateforme je-roule-en-eletrique.fr lundi 28 octobre, les équipes du 13 Heures se sont demandé si les ministres étaient exemplaires en la matière.
À chaque Conseil des ministres, un ballet de véhicules s'ouvre dans la cour de l'Élysée. Si Élisabeth Borne se déplace en voiture électrique, ses confrères eux roulent en moteur thermique. À Bercy par exemple, une station électrique a vu le jour pour favoriser la transition écologique du ministère. Au premier trimestre 2019, l'État a immatriculé 1 800 véhicules. Parmi eux, seulement 10% sont électriques ou hybrides, loin des 50% requis par la loi. "Une fois de plus, il y a un décalage entre les paroles et les actes", déplore Hervé Maurey, sénateur de l'Eure.
Aucune sanction prévue dans la loi
Dans une réponse, le ministère de la Transition écologique et solidaire se défend : "L'acquisition de véhicules électriques ou hybrides a vocation à augmenter dans les années à venir, mais supporte encore la résolution de difficultés très concrètes, (...) notamment leur autonomie". La loi relative à la Transition écologique, même si elle n'est pas respectée par l'État, ne prévoit à ce jour aucune sanction.
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