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Vidéo À Paris, ces immeubles ne sont en fait...que des façades

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Cet immeuble n'en est pas un. Des façades factices, il en existe une dizaine dans Paris. Brut a voulu savoir ce qui se cache derrière...
VIDEO. À Paris, ces immeubles ne sont en fait...que des façades Cet immeuble n'en est pas un. Des façades factices, il en existe une dizaine dans Paris. Brut a voulu savoir ce qui se cache derrière... (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Cet immeuble n'en est pas un. Des façades factices, il en existe une dizaine dans Paris. Brut a voulu savoir ce qui se cache derrière...

Un porche bleu, des fenêtres... Jusque là, rien d'anormal. Ces bâtiments sont la copie conforme des nombreux immeubles que l'on croise quotidiennement dans Paris. Et pourtant, ces immeubles sont factices. Des immeubles comme ça, il en existe une dizaine à Paris. Leur rôle ? Masquer des bouches d'aération géantes de la RATP. Avec le vlogger de l'extrême Vintage Tran, dont le parkour urbain et l'exploration des immeubles factices sont sa spécialité, Brut a essayé d'en savoir plus. "Là, je suis au niveau de la rue. Et nous, on va aller de plus en plus bas. On dirait qu'on descend dans un truc d'horreur", constate Vin.

Quid de la pollution ?

Lors de son exploration, Vin a mesuré la concentration en particules fines dans l'immeuble. "En gros, j'ai fait plusieurs mesures qui oscillent entre 40 et 55. On va tester à d'autres endroits quand même", explique-t-il. À certains endroits, les chiffres montent jusqu'à 77 voire 79 microgrammes/m3. En France, une concentration de 50 microgrammes de particules fines par mètre cube correspond déjà à un pic de pollution. 

Y a-t-il un danger ?

Pour l'association Respire, ces bouches d'aération de la RATP représentent une importante source de pollution dans Paris. "On soupçonne qu'il y ait une quantité astronomique de polluants, de particules qui en sortent et qui polluent finalement tout le voisinage aux alentours", explique Tony Renucci, membre de l'association Respire. Il pointe également un manque d'aérations alors que les systèmes de freinage sont très émetteurs de particules fines. "Ces particules sont les plus dangereuses pour la santé parce qu'elles rentrent directement dans notre organisme, dans notre sang, elles s'attaquent à nos organes et elles causent des AVC et des infarctus", résume Tony.

La pollution de l'air cause entre 50 à 100 000 morts par an en France. Selon l'OMS, un tiers des infarctus et des AVC sont causés par la pollution de l'air dans le monde.  

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