Prime à la conversion : un succès inattendu
Remplacer les véhicules les plus polluants par des véhicules plus propres, c'est un objectif que s'est fixé le gouvernement. Seule ombre au tableau : la prime à la conversion entrée en vigueur le 1er janvier 2018 remporte un tel succès, que beaucoup de propriétaires n'ont pas encore touché d'argent.
La prime à la conversion est victime de son succès. Entrée en vigueur le 1er janvier dernier, cette indemnisation n'a pas encore été versée à beaucoup de bénéficiaires. Un succès que personne n'a vu venir. En plateau, le journaliste Olivier Poncelet apporte son éclairage. "Le gouvernement attendait 100 000 reprises de véhicules anciens, les plus polluants, pour toute l'année 2018", explique le journaliste. À la mi-septembre, 170 000 dossiers de prime ont été déposés.
Pourquoi un tel succès ?
Olivier Poncelet soulève une raison principale. "Jusqu'à présent, pour bénéficier de cette prime à la casse, il fallait se séparer d'un vieux véhicule pour en acheter un neuf, c'était la condition. Mais depuis le mois de janvier, il est possible de bénéficier de cette prime de 1 000 € voir de 2 000 € si on est non imposable. Il est possible d'y avoir droit y compris pour acheter un véhicule d'occasion postérieur à 2006 si c'est une essence, à 2011 si c'est un diesel", décrypte le journaliste. Un détail qui change tout et qui explique la ruée vers la prime à la casse. L'agence de l'État chargée des paiements est aujourd'hui débordée.
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