La circulation alternée est "la seule mesure à l'heure actuelle" pour faire baisser la pollution
Bernard Jomier, adjoint à la mairie de Paris en charge de la santé, a reconnu, mercredi sur franceinfo, les limites de la circulation alternée sans totalement la remettre en cause.
"La circulation alternée, ce n'est pas la panacée, mais c'est la seule mesure qu'on ait à l'heure actuelle pour faire baisser les émissions de polluants", a estimé, mercredi 7 décembre, sur franceinfo Bernard Jomier, adjoint à la mairie de Paris chargé de la santé. La circulation alternée a été reconduite, jeudi, dans la capitale et dans 22 communes de la petite couronne pour la troisième journée consécutive.
"Chaque jour, le taux de particules fines dans l'air grimpe. On atteint sept fois les normes de l'OMS, donc bien sûr qu'il faut maintenir cette mesure", a ajouté Bernard Jomier, tout en reconnaissant qu'elle n'était pas "suffisante". Selon Airparif, la journée de circulation alternée, mardi, a eu un impact très faible sur la pollution car la consigne a été peu suivie par les automobilistes.
On évite des problèmes de santé en limitant la pollution dans l'air
"C'est une partie du problème. Mais s'il n'y avait pas eu de circulation alternée [mardi], on peut se dire qu'aujourd'hui [mercredi] on ne serait pas à un taux de 95 microgrammes par mètre cube d'air, mais probablement à 100 ou 105", a souligné Bernard Jomier, qui est également médecin généraliste.
L'élu a par ailleurs rappelé qu'un système de vignettes attribuées selon les niveaux d'émission des véhicules, baptisé "Crit'Air", serait mis en place dès le 16 janvier 2017 à Paris, ce qui permettra d'adapter le trafic en cas de pic de pollution.
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