Environnement : comment les grandes villes européennes gèrent-elles le trafic automobile ?
Circulation alternée, péages urbains, restrictions d'accès... les grandes villes d'Europe luttent contre la pollution engendrée par le trafic des automobiles.
C'est une tendance lancée par Londres (Royaume-Uni) dès 2003 et qui s'étend peu à peu à travers l'Europe. Les capitales et grandes villes du continent limitent la circulation des véhicules les plus polluants dans les agglomérations afin de protéger l'environnement et l'impact des particules fines sur la santé des habitants. Ainsi, à Madrid (Espagne), seuls certains véhicules (résidents, urgences, police, taxis, livraison de marchandises) sont autorisés à circuler. Les résidents ont droit à 20 invitations par mois pour d'éventuelles visites extérieures.
Lutte contre le diesel à Rome
À Rome (Italie), on fait la chasse aux véhicules qui roulent au diesel. Ils seront même interdits à partir de 2025 dans la capitale. Les répercussions de la pollution sont constatées sur la santé des Romains, mais aussi sur les monuments historiques. À Berlin, Stuttgart et Francfort (Allemagne), les vieux véhicules diesel sont bannis. En Belgique, il faut enregistrer son véhicule si on veut y faire une escapade en voiture. Les véhicules immatriculés avant 1999 sont interdits. La capitale a aussi une zone piétonne de 50 hectares.
Au Royaume-Uni, Londres avait décidé dès 2003 de faire payer 13 € à ceux qui souhaitent pénétrer dans la ville en voiture. Enfin, à Copenhague (Danemark), l'objectif est de bannir tous les véhicules, essence ou diesel. Le but est d'arriver à une neutralité carbone en 2025.
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