À Pouilly-Lès-Feurs (Loire), les éléments se sont déchaînés. Les plus violentes averses de grêle ont eu lieu dans le centre-est du département de la Loire, samedi 6 juillet. La grêle se forme par un effet de condensation : quand les températures grimpent, l'air surchauffé monte en altitude et rencontre l'air froid. Les particules d'eau congelées montent à très haute altitude dans les nuages et s'agglutinent. Les grêlons retombent ensuite sous leur propre poids.Une répétition qui interpellePeu d'études ont été menées sur le degré de fréquence des averses de grêles. La répétition de ce type de répétition interpelle. "C'est inquiétant de les avoir, ça pose la question de l'augmentation de la fréquence de ces orages à grêles dans un contexte de réchauffement climatique. Une question qui n'a pas encore de réponse claire sauf intuitive pour le moment. Mais c'est surtout inquiétant car ce sont, parmi les événements extrêmes que nous connaissons, ceux qui provoquent le plus de dégâts", détaille le climatologue Jean Jouzel.