Le fleuve Hérault s’est tassé dans son lit, dimanche 20 septembre, déposant ça et là, en se retirant, les épaves qu’il avait avalées, des branches et de la boue. Un véhicule a flotté sur plusieurs mètres avant de s’échouer. Au fur et à mesure de la journée, les souvenirs de la vie d’avant s’empilent. Juste des lignes en plus dans le dossier d’assurance. Valleraugue (Gard), qui compte un millier d’habitants, se trouve à la confluence de deux cours d’eau qui, samedi 19 septembre, ont sauté le parapet. Des tonnes de terre et de cailloux à déblayerIl y aussi les torrents dévalant les montagnes, dont un qui a traversé une maison, empilant des pierres à l’intérieur. De mémoire d’habitant, personne n’avait vu ça. Il reste des tonnes de terre et de cailloux à retirer, mais à ce rythme, la route pourrait bien rouvrir rapidement. Les bras ne manquent pas, et les bonnes volontés sont venues aider, sans relâche.