La tâche est immense, mais les sinistrés peuvent compter sur l'aide des bénévoles. Aux côtés des services de secours et institutionnels, ils sont des centaines à apporter leur aide aux victimes. C'est le cas lundi 24 juin à Saint-Béat (Haute-Garonne). Thierry Exel est arrivé de Fonsorbes (Haute-Garonne), à 130 kilomètres de là. Sa commune a dépêché une pelle mécanique. Prestataire de service, il s'est porté volontaire jusqu'à la fin de la semaine. Un autre, employé de déchetterie, a fait 60 kilomètres avec son fils pour donner un coup de main aux sinistrés.Saint-Béat est l'un des villages les plus touchés par cette brusque montée des eaux. Près de 30 maisons de Saint-Béat sont interdites d'accès en raison de risques d'effondrement. La mairie de cette commune inondée a pris un arrêté de péril pour 25 maisons. Une proposition de résolution a été également déposée pour la reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle de l'ensemble des communes des cantons de Saint-Béat, Bagnères-de-Luchon et Barbazan, ainsi que de l'état de calamité agricole pour l'ensemble du département et plus particulièrement pour les vignobles de l'AOC Fronton, situés dans le nord de la Haute-Garonne.