Routes de montagne : les intempéries fragilisent les axes de circulation
À l'approche des vacances, les élus de montagne alertent sur l'état des routes. Selon eux, les intempéries n'expliqueraient pas toutes les dégradations.
Sur la route nationale 116, une cicatrice bosselée, longue de 200 mètres, se trouve au pied de la falaise. Après un glissement de terrain, la nationale s'est soulevée de plus d'un mètre de haut. Elle sera totalement inaccessible trois semaines au moins, car la roche bouge. Ces dernières années, les routes de montagne se dégradent, à l'image d'une voie, détruite par un éboulement, qui coupe les habitants d'un village du reste du monde.
Des routes fragilisées par le climat, plus coûteuses à entretenir
Un tunnel a même été bloqué pendant plusieurs années après des chutes de pierre. Des voies fragilisées par les éléments climatiques. En montagne, les flocons et le sel utilisé pour déneiger pénètrent dans le sol et créent des fissures. Avec le gel, la chaussée éclate. Leur entretien est donc plus coûteux. Il doit être plus régulier. "Si nous ne faisons rien sur les réseaux, nous hypothéquons notre avenir", affirme Marcel Cannat, vice-président du département des Hautes-Alpes chargé des routes. Dans les Hautes-Alpes, les routes de montagne s'abiment deux fois plus vite.
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